Affaires
France – Espagne : Positionnement en force sur les énergies renouvelables
Selon les économistes, la France et l’Espagne se disputent plusieurs secteurs au Maroc.

Selon les économistes, la France et l’Espagne se disputent plusieurs secteurs au Maroc. Il convient cependant de souligner que la France a principalement misé sur le secteur bancaire et les activités industrielles, tandis que l’Espagne penche pour une présence beaucoup plus diversifiée. Cependant, les deux pays se retrouvent comme de sérieux concurrents dans les projets structurants du Maroc.
Les entreprises françaises et espagnoles se disputent en effet les marchés publics, les services de gestion déléguée des villes marocaines, et les projets d’énergie renouvelable. Ces derniers constituent même le principal objet de convoitise des investisseurs des deux pays. Pour l’instant, chacune des deux parties semble avoir tiré son épingle du jeu. La France, à travers GDF Suez, contribuera à la construction à Tarfaya du plus vaste projet de parc éolien sur le continent, tandis que l’Espagne, à travers Acciona, est en charge de la construction, à Ouarzazate, de la plus grande centrale CSP à capteurs cylindro-paraboliques du monde. Le secteur du transport n’est pas en reste.
La volonté des municipalités de se doter de réseaux de transports urbains performants attire les entreprises des deux pays, mais là encore, la France a de l’avance. L’extension des réseaux de tramway de Rabat et Casablanca, les projets à Casablanca d’une ligne de métro aérien et d’une ligne de bus à haut niveau de service BHNS, la construction d’un RER entre Mohammédia et Casablanca, sont en effet des projets que les entreprises françaises ont déjà en ligne de mire.
