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Franc succès pour la 5e édition du Forum international Afrique développement

L’événement a rassemblé plus de 2 000 opérateurs économiques venus de plus de 30 pays du continent avec plus de 4 000 rendez-vous d’affaires concrétisés n Les participants ont mis l’accent sur l’importance de la création de valeur partagée en Afrique et la nécessité de mise en place de partenariats public-privé.

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Franc succes pour la 5e edition

Carton plein pour la 5e édition du Forum international Afrique développement (FIAD). L’événement, organisé par le groupe Attijariwafa bank les 16 et 17 mars à Casablanca, a rassemblé plus de 2000 opérateurs économiques venus de plus de 30 pays du continent. Le forum, devenu incontournable dans l’agenda des acteurs économiques et décideurs politiques engagés en Afrique, a déjà réuni lors de ses précédentes éditions pas moins de 6 000 opérateurs issus de 36 pays. L’édition 2017, rehaussée par la présence de Roch Marc Christian Kaboré, Président de la République du Burkina-Faso, ainsi que de nombreux ministres de plusieurs pays du continent a, d’entrée de jeu, été marquée par l’annonce par le PDG du groupe Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani, du lancement dès l’année prochaine du programme «Stand up for African women entrepreneurs», afin de soutenir l’entrepreneuriat féminin en Afrique, avec un espace et un programme dédié.
Pour le reste, le thème retenu pour cette édition 2017 est «Les nouveaux modèles de croissance inclusive en Afrique», car «seule l’inclusion véritable est le garant de la pérennité et de la sécurité de notre continent», justifie M. El Kettani. En présidente pragmatique de la Confédération patronale (CGEM), Miriem Bensalah-Chaqroun a indiqué des pistes pour promouvoir cette croissance inclusive. Il faut pour cela encourager «l’entrepreneuriat et les Partenariats Public-Privé et que les gouvernements soient des facilitateurs», insiste-t-elle. De quoi donner du grain à moudre aux experts économiques de renom et aux décideurs politiques de premier plan qui ont été amenés à plancher sur des problématiques concrètes liées aux modèles de croissance en Afrique au cours de 3 plénières. La première a mis l’accent sur l’importance de la création de valeur partagée en Afrique et la nécessité de mise en place de partenariats public-privé. Quant à la deuxième plénière, elle a surtout mis en exergue l’importance d’une gouvernance partagée qui tend à transformer l’urbanisation en opportunités avec l’implication et l’engagement de tous les acteurs. Enfin, la troisième plénière a recommandé que l’Afrique invente ses propres modèles de développement et d’inclusion financière de toutes les couches de sa population. L’ensemble des recommandations de cette édition seront traduites dans le 5e Livre Blanc du Forum destiné aux décideurs publics et gouvernementaux, à l’instar de toutes les précédentes éditions du Forum.
13 000 réunions d’affaires générées par la manifestation depuis son démarrage
Parallèlement à ces plénières, se sont tenus sur les deux jours de l’événement, le «Marché de l’investissement», «les Rencontres B to B» et la signature de «Partenariats».
Pour cette édition, le «Marché de l’investissement» a accueilli 8 pays qui ont présenté aux opérateurs économiques et investisseurs internationaux leurs plans nationaux de développement et leurs banques de projets structurants. Le FIAD a mis à l’honneur cette année le Burkina-Faso, la République du Congo, la Côte-d’Ivoire, l’Egypte, Madagascar, le Rwanda, le Sénégal et la Tunisie. Aussi, plus de 4 000 rendez-vous d’affaires ont été concrétisés en marge des plénières, s’ajoutant à près de 13 000 réunions d’affaires générées par la manifestation depuis sa création, constituant autant d’opportunités d’échanges et d’investissements. Parmi les secteurs qui ont compté le plus de demandes de partenariat selon les organisateurs, figurent la construction de bâtiments et le développement urbain, l’agriculture et l’agro-industrie, l’énergie, les industries alimentaires, les services financiers, le commerce de gros et le négoce. En matière de coopération, l’import-export, la coopération logistique, la franchise et distribution croisée puis l’investissement et les joint-ventures ont été les plus enregistrés. Dans le même registre, signalons que la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), filiale de la Banque islamique de développement (BID) et le groupe Attijariwafa bank ont signé un mémorandum d’entente dans le cadre du Programme Arab-Africa trade bridges (AATB) afin de promouvoir les relations commerciales entre les pays arabes et africains.
Le Club Afrique Développement compte plus de 400 membres actifs
Cette 5e édition n’a pas dérogé à sa tradition de récompenser les entreprises les plus méritantes à travers les «Trophées de la Coopération Sud-Sud». Pour cette année, le premier prix, «Platinum», a été remporté par Lila, société tunisienne de production et de commercialisation d’articles hygiéniques en Afrique. Les deuxième et troisième prix, «Gold» et «Silver», ont été décernés respectivement au spécialiste marocain de l’édition des solutions de paiement électronique dédiées aux institutions financières, HPS, présent dans 85 pays dans le monde, et à Sania, société ivoirienne acteur majeur de l’industrie agricole en Afrique de l’Ouest intervenant dans l’hévéa, la canne à sucre et le palmier à huile. Le jury a aussi décerné un «Prix spécial» à Coris Bank, banque ouest-africaine pour ses efforts dans la promotion de l’accès au financement des TPE et PME de la zone UEMOA.
En somme, cette 5e édition du FIAD aura été une belle démonstration de l’envergure de la stratégie intra-africaine du groupe Attijariwafa bank, sous l’impulsion de son actionnaire de référence SNI. Un engagement qui ressort aussi à travers la création l’année dernière du Club Afrique développement, devenu aujourd’hui une structure active au sein de la communauté économique du continent. Celui-ci compte en effet plus de 400 membres actifs dans 12 pays qui bénéficient de services incluant rencontres d’affaires régionales, missions sectorielles, plateforme de mise en relation et accès à l’information dans l’ensemble des pays de présence du groupe.