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Affaires

Filiales de multinationales. Ces Marocains aux manettes (1/20) : Mohamed Bachiri

Des ressources humaines au poste de DG. Voilà pour schématiser le parcours de Mohamed Bachiri au sein du constructeur automobile français. Un parcours dont très peu de dirigeants peuvent se targuer.

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Diplômé de l’Université de Lille et d’un MBA à l’école supérieure de commerce de Paris, Mohamed Bachiri entame sa carrière dans les ressources humaines au sein du Groupe Lafarge, puis intègre le Groupe Renault en 2006 en tant que directeur des Ressources humaines de l’usine Somaca et de Renault Commerce Maroc.
Pendant les trois années qui précèdent l’inauguration de l’usine de Tanger, il se voit confier la préparation du capital humain pour ce complexe industriel, dans le but d’avoir des effectifs opérationnels à l’horizon 2012. Mission accomplie. Durant les deux années qui suivent, il occupe divers postes de responsabilité dans le manufacturing au sein de la filiale Renault Espagne, synonyme de coup de boost pour sa carrière.
Car cette expérience enrichissante accélère sa promotion dans le groupe. De retour au pays en 2015, il est nommé directeur général de la Somaca. Son périmètre s’élargit cinq ans plus tard, quand il prend la direction de l’usine Renault de Tanger, devenant par la même occasion le premier directeur marocain d’une manufacture Renault dans le monde, tout comme il est aujourd’hui le premier Marocain à occuper le poste de «directeur pays» dans le Groupe Renault. Sa contribution à la croissance d’une entreprise française au Maroc lui a aussi valu la Légion d’honneur de la République française en 2019. Aujourd’hui, il est à la tête d’un effectif de plus de 6.400 salariés pour un chiffre d’affaires de 1.327 milliards d’euros en 2021.
Très actif au sein de la CGEM, Bachiri a également connu un bref passage en tant que président par intérim en 2019, puis vice-président l’année suivante.