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Fathallah Sijilmassi vend les opportunités d’investissements au Maroc dans la région Rhône-Alpes

Des rencontres entre une vingtaine d’entreprises marocaines et une soixantaine de la région Rhône-Alpes ont été organisées. Les secteurs ciblés : l’électronique, l’aéronautique, l’automobile et l’offshoring.

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L’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) met les bouchées doubles pour attirer les opérateurs économiques étrangers au Maroc. Jeudi 29 septembre, elle a initié à Lyon une rencontre entre une vingtaine d’entreprises marocaines des secteurs électronique, électrique, aéronautique, automobile et de l’offshoring et une soixantaine de patrons de PME de la région Rhône-Alpes. «La province regorge de potentialités principalement en PME qui constituent une de nos priorités et c’est dans ce sens que s’inscrit cette action en Rhône-Alpes», souligne Fathallah Sijilmassi, DG de l’agence.
Pour cette cible spécifique, l’agence adopte une approche spécifique basée sur la proximité des contacts avec ces PME grâce en particulier à des partenariats conclus avec plusieurs institutions locales comme la Chambre de commerce et d’industrie de la région, Entreprise Rhône-Alpes International (ERAI), un réseau créé par le Conseil de la région pour le développement économique à l’international et le renforcement de l’attractivité de Rhône-Alpes.
Lors des rencontres B to B, beaucoup d’entrepreneurs français opérant surtout dans le domaine de fabrication de pièces automobile, de l’électricité et dans les services ont manifesté leur intérêt à venir prospecter le marché marocain en vue d’une éventuelle implantation. «Nous avons été sollicités par deux clusters pour examiner la possibilité de créer, dans le cadre d’un groupement de PME françaises, d’une unité de production dans le domaine de l’offshoring», confie Lotfi Riffi, représentant de l’APEBI.

Le Maroc, une solution pour les entreprises françaises

Durant ces rencontres, cadres institutionnels et entrepreneurs privés marocains ont mis en évidence les atouts du Maroc, notamment la proximité géographique avec l’Europe ainsi qu’avec des marchés aussi importants que l’Afrique et le Moyen-Orient, et la stabilité politique et économique. A cela s’ajoutent les infrastructures développées ces dernières années et les mesures incitatives pour encourager la création d’entreprise.
Les responsables de l’AMDI mentionnent également les accords de libre échange qui donnent accès à 1,3 milliard de consommateurs. A cette combinaison de facteurs s’ajoute un coût compétitif de la main-d’oeuvre.
Seulement, lancer cette action en ces temps de crise économique aiguë peut s’apparenter à un exercice hasardeux. Auprès de l’AMDI, on souligne que «la conjoncture actuelle place le Maroc en tant que solution pour les entreprises de l’Hexagone qui, en difficulté de croissance, ont la possibilité de s’y installer pour gagner en compétitivité et continuer à développer leurs activités». L’AMDI se montre également rassurant vis-à-vis des pouvoirs publics français dans la mesure où son action n’est pas fondée sur la logique des délocalisations, mais plutôt sur celle des développements et extensions. «Nous avons des témoignages d’entreprises qui, grâce à leur implantation au Maroc, se portent mieux en France et créent davantage de richesses et d’emplois dans les deux pays sans procéder à des délocalisations», explique un responsable.