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Affaires

Facture d’eau, marché de gros : le maire de Casablanca tente d’éteindre le feu

Lydec accepte de revoir à la baisse certains frais facturés à la clientèle

Mohamed Sajid promet de revoir le contrat concernant l’ancien marché de gros.

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Mohamed Sajid, maire de Casablanca, a pris acte de la nécessité d’une communication constante et anticipative sur les grands dossiers de la ville. Les dernières augmentations des factures d’eau et le dossier de l’ancien marché de gros l’ont obligé à monter au créneau. En fait, si les prix de l’eau ont augmenté dans tout le pays, la protestation a été plus virulente à Casablanca. Le conseil de la ville devait donc faire quelque chose pour calmer les esprits. Ainsi, les frais de relance facturés en cas de retard de paiement (14 DH) sont supprimés et les frais de coupure seront ramenés à 20 DH pour la première tranche (jusqu’à 6 m3) et 50 DH pour la deuxième (de 7 à 20 m3). Au-delà, ces frais sont maintenus à 100 DH.

Marché de gros : le contrat sera renégocié
Autre mesure de nature à atténuer les charges des consommateurs, la fixation des frais d’installation de compteurs individuels à 500 DH au lieu de 1 500 DH à 2 000 DH. Cela permet à des clients branchés sur un compteur collectif – il y a, selon le maire, 20 000 compteurs collectifs à Casablanca – de gérer directement leur consommation. Enfin, la mensualisation de la facture d’eau, trimestrielle jusqu’à aujourd’hui, sera effective au début de 2007.

Pour ce qui est de la révision quinquennale du contrat de Lydec qui devait intervenir en 2002, M. Sajid annonce la création d’une commission élargie, avec une cellule de suivi, qui se substitue au comité technique. Et la ville a fait appel à deux cabinets conseil, l’un juridique et l’autre technique, pour entamer des discussions avec le distributeur.

Pour l’autre dossier chaud, celui de l’ancien marché de gros, Mohamed Sajid reconnaît que le contrat dûment accepté par l’équipe municipale de l’époque et validé par la tutelle (ministère de l’intérieur) est léonin. Pour rappel, la commune des Roches noires avait, en 1996, donné cette bâtisse en location à lasociété Dimco. En 2005, la location est transformée en bail commercial de 15 ans avec pour contrepartie une redevance de 1 MDH par an. Pour le maire de la ville, la solution n’est pas d’ester en justice mais de profiter de la reprise de Dimco par le groupe Chaâbi pour renégocier le contrat. Ce dernier a donné son accord.