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Dari réagit à la campagne de boycott dont elle est victime
Ciblée par un mouvement de boycott lancé sur les réseaux sociaux, l’entreprise marocaine, cotée en Bourse, tient à apporter des précisions sur les raisons infondées de cet acte.
Depuis quelques jours, le spécialiste marocain des pâtes alimentaires et du couscous, Dari Couspate, fait l’objet d’une campagne de boycott lancée et relayée sur les réseaux sociaux, notamment par les milieux islamistes marocains.
L’entreprise est accusée d’entretenir des liens commerciaux avec Israël et de contribuer ainsi indirectement à la guerre israélienne contre le Hamas, dont la population palestinienne de Gaza est la première victime.
Suite à ces «fausses allégations diffusées sur les réseaux sociaux par certains comptes visant sa marque et son image», l’entreprise a tenu à apporter, en plus d’un démenti, quelques éclaircissements visant à rétablir la réalité.
Dans un communiqué rendu public ce lundi, l’entreprise affirme que contrairement à ce qui a été rapporté au sujet de la signature récente d’un accord de partenariat avec une société israélienne, elle dément catégoriquement cette «fausse information».
L’entreprise, souligne-t-elle, «n’a jamais signé ou conclu, ni en 2024, ni en 2023, ni même avant, un quelconque accord ou contrat de partenariat ni avec Israël ni avec aucune société publique ou privée israélienne».
Fondée par Mohamed Khalil, Dari Couspate est une entreprise familiale marocaine, cotée à la Bourse de Casablanca, et détenue par une famille 100% marocaine originaire de Figuig et non pas israélienne comme cela a été rapporté, précise le communiqué.
L’entreprise marocaine est aujourd’hui premier exportateur mondial de couscous. Grâce aux efforts entrepris depuis plus de 25 ans, est-il expliqué, ses produits sont commercialisés à travers plus de 60 pays par des milliers de revendeurs sur les 5 continents.
Et si dans le passé ses produits ont été importés «en faibles quantités» sur le marché israélien, c’était dans l’objectif de répondre à la demande des consommateurs attachés au Maroc et à ses traditions. Ces produits, indique le communiqué, ont été distribués par des revendeurs aussi bien en Israël qu’en territoire palestinien.