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Elevage : l’offre alimentaire s’établit à 18 milliards d’unités fourragères
Le prix des ovins, en hausse de 30%, reflète la bonne tenue des prix des animaux vifs. Le développement de ce secteur et le professionnalisme des opérateurs ont permis de pénétrer un certain nombre de marchés africains.

La campagne agricole a été marquée par la réalisation de la 2e meilleure performance de l’histoire du secteur. Ainsi, l’offre alimentaire a presque atteint 18 milliards d’unités fourragères, entraînant une baisse des prix des aliments allant jusqu’à 10%. Cette performance est la conséquence de conditions climatiques propices, de la bonne tenue de la production céréalière et d’un couvert végétal satisfaisant au niveau des principales zones de parcours. Ce contexte favorable a permis une bonne tenue des prix des animaux vif qui ont augmenté de 30% pour les ovins.
Quant à la production de viande, elle est tirée à la hausse par l’importation des vaches de race pure (90 000 vaches importées depuis 2008) et de l’importation de taurillons destinés à la production de viande (40 000 têtes depuis 2010) grâce aux mesures de suspension des droits de douane et de la baisse de la TVA à l’importation de 20% à 10%. De plus, l’importation des aliments pour bétail a fait l’objet d’une exonération des droits et taxes (blé, fourrager, tourteaux, …) depuis le début de l’année 2013. En conséquence, on prévoit une croissance de la production de viande de 5% par rapport 2012, soit près de 490 000 tonnes en 2013. En revanche, la production de viande de volaille avoisinera les
560 000 tonnes en 2013, marquant une quasi-stagnation en comparaison avec l’année précédente. En moyenne, la production a augmenté de 15% entre 2008 et 2013 malgré un contexte de marché mondial des céréales en hausse depuis 2008, particulièrement pour le maïs et le soja principaux intrants de l’aliment composé pour volaille. De même, la production d’œufs s’est accrue de 41% entre 2008 et 2013.
Il est à noter que le développement de la filière avicole et le professionnalisme des opérateurs marocain ont permis de pénétrer un certain nombre de marchés africains, notamment sur les poussins, les œufs à couver et l’aliment composé pour volaille. La production avicole (poulet de chair et œufs de consommation) couvre maintenant plus de 100% des besoins de consommation du Maroc.
