Elec Expo : essai transformé

Le salon international de l’électricité et de l’éclairage tient sa deuxième édition depuis le 7 jusqu’au 11 octobre 2003 courant au parc des expositions de l’Office des Changes, à Casablanca (route d’El Jadida). Organisé par la Fenelec (Fédération Nationale de l’électricité et de l’électronique) en collaboration avec l’agence de communication MedCom, l’événement se tient sous l’égide du ministère de l’Industrie, du Commerce et des Télécommunications, et du ministère de l’Energie et des Mines.
Cette manifestation biennale «a remporté un grand succès dès sa première édition», tient à affirmer Abdelaziz Taâriji, le président nouvellement élu de la Fenelec. En fait, c’est lui-même qui a bataillé pour récupérer ce salon sous la coupe de la Fédération, estimant que c’était à la profession concernée de le prendre en charge.

Une ouverture à l’international
Elec Expo 2003 s’est, en effet, substitué à l’ancien salon Sielec, qui était organisé par l’Office des Foires de Casablanca. Ce forum professionnel, de dimension internationale, constitue aujourd’hui un rendez-vous incontournable pour les opérateurs du secteur de l’électricité. Dès sa première édition, il avait attiré plusieurs exposants de différents pays qui y ont fait la promotion de leurs technologies. Plus de 10 pays, représentés par une centaine d’exposants, participent à cette deuxième édition avec leurs innovations, produits et solutions à la pointe du progrès.
La participation nationale est matérialisée par les Offices et organismes étatiques, par de nombreux ministères ainsi que par les plus importantes entreprises opérant dans le secteur, notamment les fabricants, distributeurs et installateurs. De nombreux bureaux d’étude et de conseil y prennent part aussi.

Des entreprises seront primées
Elec Expo 2003 se veut un espace de réflexion autour des tables rondes thématiques qui y sont programmées : «Mise à niveau : un outil pour faire face à la mondialisation», «La normalisation», «La formation à la qualité», «Le PERG et l’éclairage dans les villes». Lors de ce salon, des distinctions seront décernées aux entreprises les plus performantes. Beaucoup d’entreprises nationales exposent leurs produits sous le signe de l’innovation en dépit de faibles moyens consacrés à la recherche-développement. Ces produits intéressent surtout les branches des automatismes et de la télégestion.
Le problème du salon, explique M. Taâriji, est qu’il ne dispose pas d’un véritable palais d’exposition. «Nous avons dû refuser des exposants pour cause d’étroitesse du parc. 5 000 m2 contre 30 000 à 40 000 m2 chez nos homologues tunisiens ou algériens». Le nouveau président de la Fenelec annonce, par ailleurs, que les professionnels nationaux vont pouvoir exposer pour la première fois à l’étranger dès 2004, à Paris et à Milan en l’occurrence