Affaires
COP23 : le Maroc réitère ses engagements sur le climat
Le Royaume a mobilisé plusieurs acteurs publics, privés et de la société civile pour mettre en exergue ses réalisations. Des membres des deux chambres du Parlement ont présenté la «Déclaration de Rabat» à la présidence fidjienne de la conférence.

Le Maroc revient en force pour la Cop 23 à Bonn en Allemagne. Public, privé, société civile, élus … Plusieurs acteurs étatiques et non étatiques du Royaume ont été au rendez-vous du 6 au 17 novembre. En effet, une forte délégation du secteur privé conduite par Miriem Bensalah Chaqroun, présidente de la CGEM avec au programme: plusieurs séances de travail avec Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la Convention Cadre des Nations-
Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Inia Seruirato, Champion pour le climat du Fidji, ainsi que d’autres responsables de hauts niveaux d’institutions internationales.
De plus, la CGEM a organisé la 3e édition du Sommet mondial des Patronats mardi 14 novembre au Pavillon Maroc à la Bonn Zone. Cet évènement d’envergure a eu pour objectif de confirmer l’engagement du secteur privé mondial dans la lutte contre le changement climatique à travers la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Acteur étatique clé du développement des énergies renouvelables, Masen a aussi organisé un side-event au pavillon du Maroc avec comme objectif de partager son expérience avec les participants venus des quatre coins du globe. «La participation de Masen a été également l’occasion d’enrichir notre approche et nos pratiques à travers le partage d’expériences avec les autres délégations présentes», lit-on dans un communiqué de Masen.
Plaidoyer pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris
Afin de réitérer ses engagements annoncés durant la COP22, Autoroutes du Maroc n’a pas été en reste. Elle a présenté trois de ses principales initiatives durables au public. Il s’agit de l’autoroute verte et résiliente (projet de lutte contre l’érosion mené sur un rançon de 100 km), du compactage à sec (réutilisation des matériaux résultat des déblais pour économiser l’eau) et d’un projet des énergies propres et renouvelables (production d’électricité solaire, investissement dans l’efficacité énergétique et la mobilité électrique).
Les instances élues étaient aussi de la partie. Plusieurs membres des deux chambres du Parlement ont fait le déplacement à Bonn pour présenter à la présidence fidjienne de la COP23 la «Déclaration de Rabat». Concocté par des parlementaires africains réunis à Rabat à l’initiative du Maroc en octobre dernier, cette déclaration contient des conclusions que les parlements africains considèrent comme étant prioritaire pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
A noter que la coordination de l’action des élus a été chapeautée par le président de la COP22 Salaheddine Mezouar et la secrétaire d’État au développement durable Nezha El Ouafi.
Ne pouvant pas organiser la COP23 sur son territoire pour des raisons logistiques, les Iles Fidji – petit état insulaire du Pacifique – ont présidé la COP23 avec le soutien de l’Allemagne, ce qui explique le choix de la ville de Bonn comme ville hôte.
