Affaires
Cinq centres techniques de mise à niveau en cours de création
Sur la dizaine prévus, quatre sont opérationnels
Le programme devrait être bouclé en 2007.
Le programme de création de centres techniques sectoriels destinés à assister les entreprises pour améliorer leur compétitivité est à mi-chemin. Sur la dizaine de centres prévus, 4 sont opérationnels et 5 en cours de réalisation… Vu l’importance du projet, dont le budget d’investissement dépasse 300 MDH, l’Etat et l’Union européenne se sont en quelque sorte partagé la tâche. Au premier, la construction des locaux pour abriter les centres, et le choix a été porté sur le site de Sidi Maârouf à Casablanca. L’UE, elle, se charge de financer l’équipement, l’assistance technique et la formation.
La gestion des centres est confiée aux associations professionnelles, ce qui explique le dynamisme de certains centres existants par rapport aux autres. Sont déjà ouverts, le Centre technique des industries mécaniques, métallurgiques, électriques et électroniques (CERIMME), celui du textile habillement (CTTH), des industries agroalimentaires (CETIA) et des matériaux de construction (CETEMCO).
Un fonds d’appui pour financer le démarrage des centres est constitué
Les locaux destinés aux secteurs plasturgie et caoutchouc, bois et ameublement, technologies de l’information, cuir et maroquinerie sont prêts. Le bâtiment abritant le centre des équipements automobiles devrait, quant à lui, être achevé à la fin de l’année en cours. La livraison des équipements débute au cours de ce mois de juin et s’étalera sur toute l’année 2007. Si tout se déroule normalement, ce dossier sera clos dans un peu plus de deux ans.
Pour accompagner les centres dans leur démarrage, le gouvernement a mis en place un fonds d’appui (FACET), alimenté par le budget de l’Etat et l’Union européenne. Il sert à financer les activités de recrutement des cadres et experts, de formation et d’assistance technique, de réalisation d’études, etc.
On peut critiquer la lenteur des chantiers, mais les procédures de l’UE étant ce qu’elles sont, les associations professionnelles devraient recourir à d’autres modes de financement pour démarrer l’activité des centres. L’exemple du Centre technique des matériaux de construction est significatif à cet égard. Au lieu d’attendre les fonds européens pour l’équipement, le centre a eu d’abord recours à un prêt des membres de l’association. Aujourd’hui, il a une longueur d’avance sur les autres .
