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CGEM : Chaouia-Ouardigha et Abda-Doukkala auront leurs unions régionales le 24 mai
Le patronat veut renforcer la représentativité de l’ensemble des entreprises du pays et faciliter l’expression de leurs doléances.
L’Union de Laà¢youne a déjà l’aval du Conseil national. Celle de Tadla-Azilal est à l’étude.
L’effort de régionalisation se poursuit à la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM) qui vient d’annoncer la création de deux nouvelles Unions régionales à Settat pour la région Chaouia-Ouardigha et à El Jadida pour celle de Abda-Doukkala.
Les deux unions qui seront officialisées lors des assemblées générales constitutives prévues respectivement les 24 et 25 mai porteront à 10 le nombre de ces structures. «Nous comptons créer deux autres unions. Une à Laâyoune qui a déjà eu l’aval du conseil national et une deuxième pour la région Tadla-Azilal qui attend les résultats des investigations menées par une équipe dédiée à la régionalisation au sein de la confédération», explique Fatéma Zahra Benharbet, secrétaire générale de la CGEM.
Selon elle, l’ouverture d’une union régionale dépend d’abord du nombre des entreprises constituant ladite union. «L’union doit compter un minimum de 30 entreprises pour pouvoir exister. Si ce nombre est atteint, la décision de création peut alors être décidée soit de la confédération soit à la demande des entreprises de la région comme c’est le cas par exemple pour la région de Tadla-Azilal», précise Mme Benharbet.
Les fédérations en veilleuse remises en selle
Les unions régionales constituent un réseau de proximité. Elles visent essentiellement à permettre aux membres qui la composent de débattre des problèmes propres à la région et de proposer au conseil d’administration les mesures et les solutions appropriées. «La création de ces unions a également pour but d’assurer la représentation de l’ensemble des régions au sein du conseil d’administration et du conseil national de l’entreprise», selon la CGEM.
Par ailleurs, l’équipe de Mohamed Horani, président de la CGEM, travaille également sur la redynamisation de certaines fédérations qui souffraient d’une léthargie depuis quelques années déjà. «Depuis l’arrivée de M. Horani à la tête de la CGEM, nous avons dédié une personne à temps plein pour redynamiser toutes les fédérations mises en veilleuse. La redynamisation de ces entités consiste en la désignation d’un bureau permanent chapeauté par un directeur pour la gestion de chacune des fédérations concernées», indique Mme Benharbet. Plusieurs entités comme la Fédération de l’automobile, celle de la pêche maritime, des industries forestières et emballage ou encore la Fédération des commerces et services ont ainsi bénéficié d’un plan d’action et de mesures destinés à raviver l’intérêt des entreprises des secteurs concernés pour leurs corporations respectives.
