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CFC progresse de 11 positions dans le classement mondial des places financières
La place financière de Casablanca accède au 51e rang sur 83 centres classés selon l’indice mondial des centres financiers GFCI. CFC arrive en 2e position à l’échelle africaine sur trois places répertoriées au niveau du continent.

Casablanca Finance City se fait un peu plus présente sur les radars de la finance mondiale. La place marocaine progresse de 11 rangs dans le classement GFCI des principaux centres financiers mondiaux et accède à la 51e position sur un total de 83 hubs classés. Cerise sur le gâteau, CFC s’est offerte un joli coup de pub puisque c’est à Casablanca que les initiateurs du GFCI, Z/Yen, un think tank basé à la City de Londres, ont levé le voile en début de semaine sur leur classement très suivi, qui paraît chaque semestre, et que CFC a intégré tout juste en mars dernier.
A l’échelle continentale, la place casablancaise arrive au second rang derrière Johannesburg (38e rang) et devant l’île Maurice (69e), sachant que les places du Caire et de Tunis que l’on cite souvent comme concurrents directs de CFC ne sont même pas répertoriées. Le GFCI que l’on présente comme un baromètre de référence pour les multinationales dans le cadre des arbitrages pour l’implantation de leurs filiales, adopte la compétitivité comme critère principal pour départager les places classées. Celle-ci est appréciée à travers deux sources de données. La première, externe, agrège et intègre 105 indices de compétitivité parmi lesquels ceux de la Banque Mondiale, du Forum Economique Mondial, de l’ONU ou de l’OCDE. La seconde est l’évaluation faite par des professionnels internationaux de la finance qui doivent répondre à un questionnaire comparatif intégré évaluant les places entre elles. Le GFCI se base sur 6 champs pour apprécier la compétitivité des places : l’environnement des affaires, le capital humain, le système fiscal, les infrastructures, la réputation ainsi que le développement du secteur financier.
Retard au niveau de l’infrastructure et du développement du marché financier
Comme l’on pourrait s’en douter, c’est au niveau de l’infrastructure et du développement du marché financier que le bât blesse actuellement pour CFC. Ce sont ces champs qui devraient concentrer les efforts de CFC Autorithy, en charge de la promotion de la place casablancaise, dans le but de progresser dans le classement à l’avenir. Et les choses semblent bien engagées. Mark Yeandle, directeur associé chez Z/Yen et auteur du rapport du GFCI, reconnaît en effet que «Casablanca a un réel potentiel en acte et en puissance». Cela permettra de renforcer «dans un avenir proche sa position de hub business et financier au service de l’Afrique». D’ores et déjà, Casablanca est la plus citée parmi les 10 centres à même de gagner en importance sur les prochaines années.
A noter par ailleurs qu’au niveau mondial, New York est toujours en tête, devant Londres, Hong-Kong et Singapour. Les autres centres financiers classés dans le top-ten sont San Francisco, Tokyo, Zurich, Séoul, Boston et Washington DC.
