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Affaires

Ces administrations dont on ne peut se passer…

De manière globale, les grandes villes sont mieux couvertes en matière de services administratifs. Il n’est donc pas étonnant de trouver des ex aequo.

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Administration 2011 08 29

La logique est bien respectée puisque Rabat occupe la première place du classement relatif à la présence administrative. La capitale concentre naturellement l’ensemble des ministères et de fortes représentations diplomatiques. S’ajoute à cela la présence d’un CRI et d’une Cour d’appel.
La capitale se classe ex aequo avec les villes de Casablanca, Fès, Marrakech, Agadir et Tanger qui, si elles ne disposent pas de ministères, bénéficient d’une présence administrative tout aussi importante : Centres régionaux d’investissement, consulats, Cours d’appel, tribunaux de commerce, wilayas, et chefs-lieux de province.

Pour une fois, Mohammédia n’est pas en tête du classement des villes moyennes

Les villes d’Oujda, Meknès et Kénitra sont handicapées par l’absence de présence consulaire, et que Kénitra pâtit en plus de l’absence de tribunal de commerce.
En fin de classement, la ville de Tétouan se revèle la plus limitée pour l’accès aux services administratifs : l’absence de tribunal de commerce la défavorise fortement. De même, l’absence de Centre régional d’investissement complique la procédure de création d’entreprise et freine donc les initiative. A noter que le critère de la présence administrative marque la fin de l’hégémonie de la ville de Mohammédia qui laisse la place, en tête du classement des villes moyennes, au quatuor Beni Mellal-Safi-Laâyoune-Settat. Ces quatre villes disposent d’un avantage qualitatif certain car elles sont des chefs–lieux de province et disposent donc de wilayas. Elles sont toutes également équipées d’une cour d’appel et d’un CRI.
Une fois n’est pas coutume, la ville de Guelmim talonne le quatuor de tête. La ville bénéficie en effet de la présence d’un Centre Régional d’Investissement, d’une wilaya et d’un chef-lieu de province.
Les villes de Khouribga, El Jadida, Taza et Nador arrivent en 6e position pénalisées par l’absence de CRI et de wilaya, même si, contrairement à Guelmim, elles disposent d’une Cour d’appel.

Al Hoceima : chef lieu de province, Cour d’appel et CRI

A l’inverse, les mauvais élèves (en l’occurrence Mohammédia, Larache, Berrechid et Khemisset) sont sanctionnés pour l’absence de la majorité des équipements administratifs.Ces villes ne comptent en effet qu’un chef-lieu de province.
De façon globale, la catégorie des petites villes se distingue des autres sur deux points : ces villes ne sont pas des chefs-lieux de province et souffrent d’un manque global de structures administratives.
Cependant, la ville d’Al Hoceima a la part belle, étant à la fois chef lieu de province et disposant d’une cour d’appel, d’une wilaya et d’un CRI. Les deux autres marches du podium sont occupées par les villes de Dakhla (en 2e position) et le duo Errachidia-Ouarzazate (ex ae quo en 3e position). Ainsi, Dakhla se démarque par la présence d’un CRI, d’une wilaya et d’un chef-lieu de province. Les villes d’Errachidia et de Ouarzazate comprennent, quant à elles, une cour d’appel et un chef-lieu de province, et pâtissent particulièrement de l’absence de CRI.
La dernière position du classement est partagée entre huit villes qui ne sont pas des chefs-lieux de province et qui souffrent d’un manque global de structures administratives. Il s’agit en l’occurrence des villes de Tifelt, Ouled Taïma, Ben Guerir, Guercif, Fnideq, Youssoufia, Azrou-Ifrane, et Oued Zem, cette dernière étant la ville la plus peuplée du Maroc (environ 90 000 habitants) à ne pas être un chef-lieu de province.