SUIVEZ-NOUS

Affaires

Céréales : les exportateurs ukrainiens brisent la glace au Maroc

Importateurs marocains et exportateurs ukrainiens de céréales se sont rencontrés à Casablanca pour examiner les pistes d’amélioration des conditions d’approvisionnement du Royaume. 

Publié le


Mis à jour le

Blé

L’Ukraine est actuellement le troisième fournisseur de céréales du Maroc. Pourtant, la relation entre importateurs marocains et exportateurs ukrainiens est loin d’être solide, comparativement aux autres partenaires français ou nord-américains. En effet, ceux-ci passent par des intermédiaires, des négociants, en l’occurrence, pour une meilleure sécurité des contrats. C’est donc pour briser la glace que deux représentants de haut niveau de la filière céréalière ukrainienne ont été accueillis au Maroc à Casablanca, le 15 novembre, par la Fédération nationale des céréales et des légumineuses (FNCL). Objectif escompté: mieux connaître les spécificités du produit ukrainien, les volumes de production, les infrastructures ainsi que les perspectives d’évolution de la filière ukrainienne. D’entrée de jeu, Hassan Kettani, consul honoraire de l’Ukraine au Maroc, a indiqué que l’absence de relations bancaires directes est la première contrainte à lever pour donner un coup de fouet aux échanges entre le Maroc et l’Ukraine, en l’occurrence le secteur céréalier où les risques sont très élevés. De son côté, le président de la FNCL, Jamal M’hamdi, s’est félicité de la tenue de cette rencontre, rappelant par la même occasion que les rencontres avec les principaux fournisseurs du Maroc ont pour objectif d’améliorer de manière continue l’approvisionnement du Royaume, qui reste l’un des grands importateurs et consommateurs de céréales au niveau continental et mondial.Enfin, le président de l’Association ukrainienne des céréales (80% du marché), Nikolay Gorbachov, a présenté en détail le secteur céréalier en Ukraine avant de se prêter aux jeux des questions-réponses avec les membres de la FNCL.

Les céréales ukrainiennes en chiffres

49, 3 millions de tonnes, dont 16 millions de tonnes de blé, 3,8 millions d’orge, 29,5 millions de maïs, 9 ports céréaliers d’une capacité de 40 millions de stockage hors ports, et une capacité de 4,2 millions de stockage dans les ports ; 2% d’exportations acheminés vers le Maroc.