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Affaires

Casa-Anfa : 120 établissements sur 27 km de côtes à  contrôler

Pour l’été, la division économique de Casa-Anfa se concentre sur les activités commerciales en bord de mer

35 inspections depuis le 15 juin, et 25 mises en garde prononcées.

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Le bureau municipal d’hygiène (BMH) de la préfecture de Casablanca-Anfa est déjà sur le qui-vive pour la période estivale. Dans son rayon d’action se trouvent notamment les 27 km de côtes qui s’étendent de la mosquée Hassan II à la plage de Mme Choual. Au BMH, on nous indique qu’un effort particulier sera fait sur les 120 commerces installés et autorisés sur ce territoire. Cela va des hôtels aux piscines en passant par les cafés, les restaurants, les boîtes de nuit, les épiceries…

Comme l’explique Mohammed Lasri, chef de la division économique de cette préfecture, durant les périodes de pic, ce sont quelque 200 000 baigneurs (sans compter les promeneurs qui affluent de tous les côtés de la ville, les touristes logeant dans les établissements hôteliers…) qui prennent d’assaut tous les jours les plages de cette partie de la ville.

Depuis le début de la campagne de contrôle, le 15 juin, 35 inspections ont été effectuées. Et elles ont déjà donné lieu à 25 mises en garde. La commission de contrôle est composée de représentants de plusieurs départements dont la wilaya, le service vétérinaire, la protection civile, la ville, la commune concernée ou encore l’Institut Pasteur.

Elle évalue les établissements en fonction de critères prédéterminés concernant aussi bien l’hygiène que la sécurité ou l’affichage des prix. Son travail de terrain n’a commencé qu’après des campagnes de désinsectisation et de dératisation.

Après chaque visite, les contrôleurs dressent une check-list des irrégularités constatées qui justifieront les éventuelles mises en garde qui elles-mêmes seront suivies par des contre-visites après le délai accordé aux contrevenants pour se mettre en conformité.

La préfecture va lancer une enquête de satisfaction
Mohammed Lasri explique que les grandes piscines qui disposent souvent de centres de mise en forme sont rappelées à l’ordre au même titre que l’épicier du coin. Cependant, continue-t-il, la réactivité ne sera pas la même et les établissements qui ont une notoriété à défendre seront plus prompts à prendre les mesures qui s’imposent.

L’année dernière, quelques fermetures, en attendant une mise en conformité, avaient été ordonnées.

Pour impliquer le consommateur, un formulaire appelé «plainte du consommateur» avait été mis à la disposition du public au niveau des arrondissements pour signaler des anomalies rencontrées dans des établissements.

Comme l’explique Mustapha Berdach, chef du service et communication et système d’information à Casa- Anfa, cela devrait aider la commission à mieux cibler ses visites et même à en programmer une partie en fonction des plaintes de consommateur.

Sauf que le système n’a pas suscité l’engouement des citoyens qui, souvent, préfèrent déposer une plainte auprès des services de police pour des faits graves qui les concerne directement. Mais à Casa-Anfa, les autorités ne se sentent pas découragées et s’apprêtent à lancer une étude de satisfaction auprès des clients pour affiner les méthodes de contrôle.