Carrière
«Notre objectif est de renforcer le rayonnement de l’Ecole Mohammadia des ingénieurs au niveau national et international»
L’association regroupe plus de 10 000 membres. Développement de l’entrepreneurship, développement personnel des lauréats, création d’un think tank et amélioration de la communication sont les quatre composantes de la feuille de route.

L’Association des ingénieurs de l’Ecole Mohammadia des ingénieurs (AIEM) compte depuis le 28 octobre un nouveau bureau. Abed Chagar, DG de Colorado, est le nouveau président de l’association qui succède à Mounia Boucetta. Il livre les détails de ses projets.
Vous venez d’être élu président de l’AIEM pour un mandat de trois ans. Quelles seront les grandes lignes de votre programme ?
Je tiens à rappeler de prime abord que l’association regroupe plus de 10 000 ingénieurs, l’une des plus fortes communautés d’ingénieurs en Afrique.
Notre objectif est de renforcer le rayonnement de l’Ecole Mohammadia des ingénieurs que ce soit sur le plan national ou africain.
De ce fait, notre vision s’articule autour de quatre grands axes.
Le premier concerne le développement de l’entrepreneurship de nos lauréats ingénieurs. Malheureusement, nous constatons qu’une majorité des ingénieurs opte pour le salariat, alors qu’aujourd’hui nous assistons à une dynamique de l’entreprenariat. En créant de manière institutionnelle des séminaires d’entrepreneurship, nous donnerons l’occasion à des managers de partager leurs expériences avec nos ingénieurs mais surtout donner envie à ces derniers de se lancer dans l’aventure entreprenariale.
L’idée est aussi de leur présenter tout un écosystème d’entrepreneurs, d’accompagnateurs et de financeurs.
Ce projet sera porté par Youssef Chaqor, DG de Kilimandjaro Environnement, ancien lauréat de l’EMI mais aussi auteur d’une sucess story.
Le développement personnel de nos lauréats constitue le deuxième axe de notre stratégie. Grâce à l’intervention d’éminents experts du développement personnel, nous comptons renforcer les soft skills des lauréats et étudiants.
Le troisième axe concerne le développement d’un think tank qui aura pour objectif d’apporter une réflexion sur les grandes problématiques du Royaume comme la régionalisation, la transition énergétique, le développement à l’international…
Enfin, le quatrième axe porte sur la communication. Bien que l’association dispose de plusieurs canaux de communication, l’idée de mettre en place une plateforme dynamique qui comprend notamment une banque de stages et d’emploi.
C’est une feuille de route que nous traçons de manière dynamique et pérenne.
Y a t-il d’autres projets que vous envisagez de lancer ?
Il faut savoir aussi que l’association dispose d’une douzaine de bureaux régionaux à travers les principales villes du Royaume, mais aussi de deux bureaux à l’international, notamment en Europe et en Afrique.
Notre communauté dispose de différents profils allant de directeurs généraux, cadres dirigeants (DRH, DSI…), analystes financiers, banquiers…L’idée est de créer des clubs par métiers comme le club des financiers.
Comptez-vous sur l’appui des entreprises pour le développement de vos projets ?
Effectivement, nous comptons développer des synergies avec de grands groupes nationaux pour encourager la recherche & développement au sein de l’EMI.
Tout comme nous pouvons mettre à profit nos ingénieurs auprès de ces grands comptes dans différents domaines.
Enfin, les partenariats étrangers ne sont pas en reste puisque nous envisageons de cibler des écoles d’ingénieurs prestigieuses afin d’élaborer des stratégies d’échange d’expertise.
