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Carrière

Marché de l’emploi au Maroc : Avis de Ali Serhani, Directeur associé au cabinet Gesper Services

les missions de recrutements que nous avons réalisées restent concentrées sur la fonction commerciale. Directeurs commerciaux, commerciaux, chargés de grands comptes…, tous les profils sont plébiscités.

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Ali Serhani
DG associé du cabinet Gesper Services

L’année 2017 reste une année normale en matière de recrutement. Une tendance qui se confirme d’année en année consiste à ce que les entreprises favorisent les mobilités et les promotions internes. Face à une conjoncture défavorable marquée par le gel des recrutements, elles plébiscitent la polyvalence aussi bien de métier que de fonction. D’ailleurs, c’est ce que nous recommandons souvent à nos clients. Des techniciens sont passés au rang de superviseurs, des ingénieurs se sont partagé les portefeuilles production, logistique ou encore la finance.

Pour ce qui est des profils recherchés, les financiers et surtout les fiscalistes sont demandés aussi bien par les grands groupes internationaux que nationaux. Leurs compétences sont un atout lorsqu’une entreprise entreprend une opération importante comme une restructuration ou une fusion. Le fiscaliste ou le financier est également l’interlocuteur de l’administration fiscale pour le compte de l’entreprise.

Il se doit de connaître sur le bout des doigts les dernières dispositions en vigueur et les utiliser au mieux. Ce qui suppose pour lui d’actualiser en permanence ses connaissances dans un univers particulièrement évolutif. Il y a également les juristes dans le domaine des énergies renouvelables.

Sinon, les missions de recrutements que nous avons réalisées restent concentrées sur la fonction commerciale. Directeurs commerciaux, commerciaux, chargés de grands comptes…, tous les profils sont plébiscités.

Au niveau de la fonction ressources humaines, les femmes sont également de plus en plus demandées même dans le secteur de l’industrie.

Les ingénieurs ne sont pas en reste. Par secteur, l’industrie (énergie, TP, mécanique, production…) enrôle le plus grand nombre d’ingénieurs. Une minorité de lauréats part à l’étranger, soit pour poursuivre leurs études, soit pour y travailler. Le reste est accueilli par les secteurs classiques: banques, assurances, holdings qui veulent des compétences en mesure de concevoir et de conduire un projet transversal. Dans ces activités, les profils combinant école d’ingénieurs et master de finance sont plus demandés parce qu’ils allient l’esprit scientifique et l’ouverture sur le monde économique. Ces secteurs ne sont pas les seuls en lice; les cabinets de conseil commencent aussi à faire les yeux doux à ces profils, eu égard à cette double compétence.

Les banques et assurances ou encore les services restent de grands pourvoyeurs de profils.

La reprise s’annonce plus au moins prometteuses et comme d’habitude nombreuses sont les entreprises qui boucleront leurs recrutements durant le dernier trimestre.

Enfin, l’expatriation intéresse de plus en plus de candidats marocains, tous profils confondus, notamment dans l’industrie.

Pour les DGA, les salaires peuvent aller de 80 000 à 130 000 DH nets plus les avantages liés à la fonction.