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Carrière

Les nouveaux habits des managers

Les managers ne rechignent pas à prendre plus de responsabilités au sein de leur organisation. Ils savent qu’ils ne peuvent plus évoluer en autarcie et reconnaissent la nécessité d’une remise en question permanente.

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Depuis toujours, le rôle d’un manager était assimilé à celui d’un planificateur systématique d’une organisation, d’un supérieur qui a un pouvoir de contrôle sur son équipe et ses activités. L’évolution de la société a tout bouleversé. Fini l’entreprise qui vivait en autarcie et dont le management vivait replié sur lui-même. Aujourd’hui, il est impératif de connaître son environnement pour être proactif. En d’autres termes, ne pas subir le changement  mais en être le précurseur.

Un bon manager devient donc une espèce qui aime la compétition -c’est la loi du marché- et se prépare tous les jours en conséquence en ayant le souci de pérenniser son entreprise, au pire de la maintenir au-dessus des flots. Pour cela, il lui faut des compétences. Car, même si la gestion n’est pas une science exacte en raison des facteurs exogènes qui peuvent miner la vie de l’entreprise, il faut qu’il sache s’armer pour limiter la portée de toutes les contingences. Il faut souligner également que les attentes des collaborateurs envers les managers ont beaucoup évolué.

Un manager est attentif à son environnement

C’est dire que manager, surtout dans un environnement où le niveau intellectuel est relativement élevé, n’est plus une sinécure. A priori, on attend tout d’un manager ; qu’il soit gentil, qu’il soit à l’écoute d’autrui, qu’il attache de l’importance à l’environnement de travail, qu’il prenne la peine de communiquer sur tous les aspects de l’entreprise et surtout, qu’il sache motiver, qu’il soit en mesure de veiller à la carrière et à la rémunération de ses collaborateurs.

Cependant, les managers ont leur propre perception de leur situation. C’est cela que le cabinet Officium a voulu faire ressortir à travers une enquête réalisée auprès d’un échantillon de 108 managers dirigeants et non-dirigeants (voir suite du dossier). Les qualités déjà citées demeurent mais la vision diffère d’une personne à une autre. Plus on avance dans le temps, plus d’autres attentes sont mises en avant. Le manager d’aujourd’hui, le non dirigeant notamment, veut être beaucoup plus impliqué dans la réflexion stratégique. Dans beaucoup d’entreprises en effet, toutes les grandes orientations ne sont décidées que par un groupe très restreint, si ce n’est pas une seule ou deux personnes. Les autres managers se contents  de faire les appliquer sur le terrain. Ils sont ainsi comptables de décisions qu’ils n’ont pas prises. D’où cette quête de plus de responsabilités. Et ceci à une attitude que les managers acceptent volontier: se remettre tout le temps en question pour être en phase avec l’environnement de l’entreprise.