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Carrière

Les entreprises face au défi des SIRH

Les SIRH doivent être au service des métiers de l’entreprise et non le contraire. Les projets SIRH diffèrent selon les besoins spécifiques, le degré de maturité et les ambitions propres à chaque entreprise.

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SIRH

L’adoption croissante des systèmes d’informations (SIRH) par les entreprises constitue de plus en plus une étape importante. «Alors qu’ils constituent de véritables outils d’aide à la décision, malheureusement, beaucoup d’entreprises marocaines se contentent des tableaux Excel», a expliqué Amine Jamai, DG du cabinet Valoris Conseil, en introduction de la conférence-débat (*) menée par le même cabinet sur le thème «SIRH, gouvernance et conduite du changement».

L’objectif était de faire le point sur l’évolution des SI, mais aussi de mettre l’accent sur les dernières nouveautés dans le domaine du conseil, des outils technologiques et organisationnels & RH à forte valeur ajoutée.

Yann Guezennec, président d’Altays France, éditeur de logiciel SIRH, a souligné pour sa part qu’ «aujourd’hui les SIRH existent pour simplifier la vie aux entreprises. L’important est qu’ils doivent être au service du métier et non le contraire».

Bien évidemment, les projets SIRH sont conçus pour différents types d’enjeux RH: convergence des pratiques RH, alignement sur les priorités du business, simplification, accroissement de la réactivité… Mais ces projets diffèrent selon les besoins spécifiques, le degré de maturité et les ambitions propres à chaque entreprise.

Le président d’Altays France n’a pas manqué d’ajouter que les entreprises qui optent pour des solutions alliant exigences des entreprises, besoins des collaborateurs et attentes des clients gagnent en efficacité et en productivité.

Les projets SI RH font intervenir une multiplicité d’acteurs

Définir et déployer des processus clairs et partagés est un premier moyen pour faciliter le changement dans l’entreprise. Mais cela ne suffit pas. Les projets SI RH font intervenir une multiplicité d’acteurs aux attentes et aux besoins différents : la direction générale, les directions opérationnelles, la fonction RH, les managers, les employés.

A ce titre, Salim Guerraoui, directeur général de Cap One, note que «l’entreprise doit veiller à ce que la direction générale sache mobiliser les équipes; disposer d’un référent par équipe qui sera le commercial interne de la solution, déployer des tableaux de bord pour valoriser l’utilité de la solution. Et pourquoi pas mettre en place des comités de pilotage du projet et post-projet».

Enfin, au-delà de l’enjeu technologique, la réussite de l’adoption de solutions collaboratives dépend de la bonne conduite de changement au sein de l’entreprise.

Les collaborateurs doivent adopter une démarche participative pour tirer profit des avantages du collaboratif. Sur ce, M. Guezennec n’a pas manqué de souligner que «l’application doit être facile à utiliser. Les interfaces doivent être ergonomiques. Cela contribue d’ailleurs à optimiser la communication en interne et l’image globale de l’entreprise».

(*) Conférence-débat organisée le 20 septembre à Casablanca