Carrière
Le choix d’une solution économique à travers l’open source est possible
Un nom de domaine avec une extension .com, .net, .biz ou .org coûte entre 120 et 240 DH TTC.
Techniquement, on peut choisir entre une plate-forme d’hébergement sous Linux et Windows.

La conception d’un site web est un projet nécessitant un travail de longue haleine et pour le réussir mieux vaut s’adosser à un professionnel en prenant soin de bien surveiller toutes les étapes et de bien choisir le support technologie. Hamza Aboulefth, spécialiste web et DG de Genious communications, énonce quelques précautions à prendre.
Le choix d’un nom de domaine est le premier pas pour lancer son site web de l’entreprise. Combien coûte l’enregistrement d’un tel nom et comment procéder ?
Aujourd’hui, un nom de domaine avec une extension .com, .net, .biz ou .org coûte entre 120 et 240 DH TTC. Par contre, le choix du nom de domaine avec une extension territoriale marocaine «.ma» coûte environ 300 DH. L’idéal est de réserver les différentes extensions du site de l’entreprise pour éviter le cybersquattage. C’est une pratique qui consiste à enregistrer un nom de domaine correspondant à une marque, avec l’intention de le revendre ensuite à l’ayant-droit, ou d’altérer sa visibilité.
Une fois le nom de domaine réservé avec les différentes extensions, l’entreprise doit choisir une seule adresse, par exemple «.com» ou «.ma» pour éviter toute confusion et consolider sa notoriété sur la toile avec une identification unique.
Que recommandez-vous pour l’hébergement ?
Sous l’effet de la concurrence, les prix de l’hébergement sont devenus accessibles. A titre indicatif, le prix moyen du marché pour un hébergement mutualisé de 250 Mo est de 780 DH contre 2 000 DH pour un hébergement de 2Go.
Le principe du hosting est que plus l’espace commandé est important, plus le prix baisse. Techniquement, le client peut choisir entre une plate-forme d’hébergement sous Linux et une autre sous Windows.
Comment éviter que le site de l’entreprise soit vulnérable aux attaques informatiques ?
Sur le plan contractuel, la sécurité du site web est sous la responsabilité de l’hébergeur. Toute prestation d’hébergement intègre la composante sécurité, la sauvegarde du contenu du site web, et ce, sauf cas de force majeure. Néanmoins, malgré cette garantie de responsabilité de l’hébergeur, je recommande aux entreprises d’établir un plan de sauvegarde pour le contenu de leurs sites web chaque semaine ou mois pour éviter toute mauvaise surprise.
Qu’en est-il de la plate-forme de développement du site web ?
La maturité du net permet aujourd’hui plusieurs options. L’entreprise peut choisir une solution économique à travers l’open source. Aujourd’hui, il est possible de développer son site web grâce à des gestionnaires de contenu (CMS : content management system) libres. C’est le cas, à titre indicatif de WordPress, Joomla ou Drupal. A mon avis, indépendamment du choix technique, un projet web c’est d’abord une gestion de projet. Il faut veiller au respect du planning des livraisons et la date de mise en ligne de son site web.
Le référencement est nécessaire pour la visibilité du site sur la toile. Que faire pour le réussir ?
Il faut d’abord respecter les conditions du référencement naturel. Il s’agit d’un référencement lié au développement du site. A titre d’exemple, le site web doit respecter les standards de W3C (The World Wide Web Consortium). Ces standards se réfèrent principalement aux technologies formant le socle principal d’un document web : le HTML et le XHTML, les feuilles de style en cascade (CSS) et le DOM (document object model).
Sinon, pour disposer d’un meilleur référencement, il faut prévoir un budget pour choisir un professionnel spécialisé dans le référencement.
