Carrière
Gérer une entreprise en forte croissance
Une forte croissance mal préparée nuit à l’avenir de l’entreprise. La communication en interne est souvent négligée, alors que la mobilisation des collaborateurs est capitale.

Bien que la conjoncture économique soit difficile, il y a toujours des entreprises qui connaissent une période de croissance rapide.Si cette phase est mal préparée, l’avenir peut paradoxalement être compromis.Adaptation du management, recrutement de nouvelles compétences, transmission du savoir-faire, structuration de l’organigramme et développement de nouveaux départements…, autant de problèmes auxquels il faut faire face.
Bien évidemment, l’accompagnement de la croissance ne se limite pas à bien travailler sa stratégie commerciale et marketing. Il faut aussi des hommes et des femmes pour la mettre en œuvre. Ce faisant, la consolidation des résultats dépend en large partie de la capacité du management à accompagner les ressources humaines dans leur développement. Cela revient à trouver des ressources supplémentaires pour ne pas surcharger les collaborateurs, à attirer/recruter, à former et à intégrer, mais aussi la nécessité de faire évoluer les ressources existantes (par leur formation et leur accompagnement en cette phase de changement).
Autre élément important, expliquer cette croissance en interne. Les entreprises ont tendance à soigner leur image à l’extérieur, mais négligent parfois la communication interne qui se révèle pourtant essentielle à son bon fonctionnement. En effet, les collaborateurs sont les premiers ambassadeurs de leur entreprise !
L’absence de communication interne est souvent la source du mal-être des salariés. L’incompréhension des objectifs ou une stratégie mal expliquée peuvent rapidement créer des frustrations qui se transforment en démotivation.
S’assurer que la culture de l’entreprise est préservée
La croissance peut également amener les managers à changer leur mode de management. Celui-ci peut en effet être amené à être révisé. Par exemple, afin de ne pas rater des opportunités que le marché présente, le dirigeant pourrait être amené à adopter un style plus directif (moins participatif), car il a l’avantage d’être plus rapide.
Il est aussi amené à s’assurer que la culture de l’entreprise est préservée en période de forte croissance. Le fait de croire aux boîtes à outils vendues clés en main par les consultants est risqué. Il existe en effet autant de réponses que de situations. C’est au manager de se poser les bonnes questions, d’identifier les facteurs de blocage. Ensuite suivront les solutions adaptées.
