Carrière
Faire du bénévolat : Avis d’Ilham Nouara, DG d’All-is-Com, agence de conseil en communication
Le partage et l’empathie sont les fondements d’une société saine

Je fais du bénévolat depuis plus de 18 ans. Mes voyages à travers le monde m’ont permis de le faire dans différents pays et de me dire que le développement d’un pays passe d’abord par le développement humain. Le milieu associatif est toujours intéressant dans la mesure où il permet à différents profils de se rencontrer pour participer à la construction de l’identité citoyenne de chacun.
Actuellement, je fais partie d’une association qui s’appelle Ladies Circle Casablanca 7, cercle affilié au Ladies Circle Maroc, représentation marocaine de l’association internationale portant le même nom. Cette association est constituée de femmes liées par l’amitié d’abord, et par la volonté de se fédérer autour d’actions d’intérêt général. Apolitique et non confessionnelle, l’association est particulièrement active dans le domaine social. Par exemple, nous organisons annuellement les f’tour pendant le mois sacré de Ramadan qui représentent à mon sens de forts moments de partage, de réconfort pour beaucoup de personnes. Nous sommes à l’initiative de participation à la construction de près de 200 centres scolaires, et ce, depuis quelques années. Nous réalisons également des opérations de collecte et de distribution de paniers alimentaires dans les régions les plus éloignées.
C’est plus qu’une motivation, c’est un besoin. Le besoin de se sentir utile. C’est le devoir de tout citoyen de se sentir concerné par son environnement et contribuer à son amélioration. Le partage et l’empathie sont les fondements d’une société saine. C’est aussi épanouissant car on est en accord avec ses principes, ses idées et ses rêves et que l’on travaille à les défendre et les propager.
Même sur le plan professionnel, je ne trouve pas de difficultés à concilier entre mon travail et l’associatif. Tout est question d’organisation, de planification et beaucoup de bonne volonté. Ce n’est pas toujours évident mais concilier les deux est très faisable.
D’un autre côté, tout dépend de la détermination et de la passion qui animent l’acteur associatif. Le plus important est la satisfaction qu’on ressent suite au succès d’une action qui a ramené le sourire sur le visage de personnes dont le seul péché est d’être né au mauvais endroit, au mauvais moment et dans les pires conditions. Nul n’est responsable de son environnement natif, nous sommes néanmoins TOUS responsables de l’environnement collectif.
