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Carrière

Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Casablanca : 25 masters proposés

Chaque master est organisé avec un partenaire local et étranger. Ces formations sont accréditées pour une durée déterminée. Elles sont périodiquement évaluées pour s’assurer de leur conformité avec les besoins.

Publié le


Mis à jour le

A 2011 03 08essalm

Depuis quelques années, la Faculté Hassan II des sciences juridiques, économiques et sociales de Casablanca s’est dotée d’un réel dispositif de formations spécialisées. Ahmed Essalmi El Idrissi, doyen de ladite faculté, parle de ces nouvelles orientations.

Depuis quelques années, l’université marocaine connaît une grande réforme. Pour quel objectif ?

Effectivement, le Maroc dispose d’une feuille de route qui permet d’insuffler au système de l’éducation et de la formation une dynamique pour accélérer la cadence de la réforme.
Notre faculté par exemple constitue l’établissement qui draine le plus grand nombre d’étudiants. D’une part, vu son caractère d’établissement à accès ouvert et, d’autre part, en raison de la diversité de l’offre de formation et les débouchés qu’elle permet d’assurer à ses diplômés titulaires d’une licence.
Une large palette est offerte par l’établissement aux titulaires du Deug, de la licence et aux professionnels attirés par une formation supplémentaire ou complémentaire enrichissant leur parcours professionnel. Les formations proposées s’adressent aussi bien aux économistes, juristes, financiers qu’aux gestionnaires.

Quelles sont les formations que vous avez mises en place ?

De par la formation initiale, notre faculté dispose de 25 masters académiques et spécialisés ainsi que de six licences professionnelles. Il faut dire que ces formations sont accréditées pour une durée déterminée afin de les évaluer, de revoir les modules, d’en supprimer certaines quand elles ne répondent pas aux besoins du marché.
A la base, les difficultés consistent en la définition exacte des besoins de profils et compétences recherchés par le marché. Les filières de formations récemment accréditées ont donc été réfléchies sur la base de ces besoins. Toutefois, un affinement est nécessaire en continu.  
Dans ce sens, nous sommes conscients que de nouvelles filières, avec des options de spécialisations, sont nécessaires. Dans le même sens, tous nos programmes de formations viennent d’être renforcés par des modules d’activités de terrain, de travaux appliqués, d’ouverture, de management, de développement personnel…

Trouvent-elles un engouement auprès du public ?

Nos masters prennent de plus en plus d’importance pour la simple raison que nous nous entourons d’entreprises importantes qui ont une expertise locale.  
Par exemple, le master Droit des assurances a été lancé en collaboration avec la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurances (FMSAR). L’objectif est de former des cadres supérieurs en matière d’assurances. Chaque année, les lauréats de la promotion sont assurés d’intégrer rapidement une compagnie d’assurances.
Autre nouveau master, celui des sciences criminelles. Nous avons comme partenaire dans ce master la direction générale de la Sûreté nationale. Les cours sont assurés aussi bien par des experts locaux qu’internationaux.
Dans le domaine de la finance, nous avons lancé un master Banque et marchés financiers avec Attijariwafa bank, l’Université de Cantabria et le groupe espagnol Santander. Le contenu de la formation a été conçu en tenant compte des réalités des systèmes bancaire et éducatif marocains et des besoins des banques nationales. Pour coller aux réalités professionnelles, la direction technique est assurée par Attijariwafa bank. Les candidats de ce master ont la possibilité d’intégrer la banque une fois la formation terminée. Mais ce n’est pas une obligation. Ils peuvent aussi bien intégrer d’autres structures.
Nous avons également mis en place d’autres masters comme celui du management de la logistique en collaboration avec l’Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE), celui de la micro- finance monté avec l’organisation internationale Planet finance. Les avantages pour les participants ne sont pas des moindres puisqu’ils bénéficient de toute l’expertise des professionnels mais aussi la possibilité de décrocher ultérieurement un contrat de travail. Il faut dire aussi que pour chaque master, nous disposons d’un partenaire local et étranger.

Combien accueillent-ils de candidats ?

Près de 1 200 candidats sont inscrits, toutes filières confondues. Par exemple, nous enregistrons en moyenne près de 1 200 demandes d’inscription pour un master. Cela montre l’engouement pour nos formations. Le fait que notre faculté dispose d’une notoriété historique fait que ces formations sont très sollicitées.

Envisagez-vous d’offrir de nouvelles formations ?

Tout à fait, nous envisageons très prochainement de lancer une licence professionnelle en droit et management du sport, une formation capable de doter les fédérations sportives, clubs et associations sportives de cadres spécialisés dans le management sportif. Nous comptons également lancer une licence professionnelle dans le domaine touristique, compte tenu que le Maroc a un besoin de former plus de 35 000 cadres qualifiés dans ce secteur.
Concernant les masters, nous comptons renforcer nos cursus avec de nouvelles formations dans le domaine de la comptabilité et fiscalité, en économétrie appliquée au finance et bien d’autres.

Y a-t-il une politique de communication pour sensibiliser davantage le public ?

Nous disposons depuis trois ans du forum des masters et des licences professionnelles qui est organisé le mois de mai de chaque année. Il est animé par les étudiants des filières qui disposent de stands. Ils expliquent aux visiteurs la particularité de chaque filière.
Je peux dire qu’il n’y a pas mieux vendeur de ces filières que les étudiants eux-mêmes.