Carrière
Entrepreneuriat social : Avis de Yassine Ettayal, DG d’Educall
Nos activités sont parfois symboliques ou même gratuites pour certains établissements comme les orphelinats, mais c’est une autre façon gratifiante de créer de la richesse non seulement économique, mais aussi culturelle et sociale.

J’ai découvert le monde de l’entrepreneuriat de manière générale dans le cadre des activités parascolaires de l’Institut national des postes et télécommunications (INPT), là où j’ai effectué mes études.
J’ai été particulièrement touché par les problématiques sociales de notre pays et précisément tout ce qui touche l’éducation.
C’est en 2015 que j’ai décidé avec deux autres partenaires de lancer Educall, une entreprise sociale qui opère dans le domaine de l’éducation et de la formation. Nous proposons un programme de support scolaire avec une nouvelle approche éducative ainsi que des ateliers et activités parascolaires (notamment dans les domaines de la musique, art et culture, programmation et robotique, communication et science). Nos offres sont adaptées à tous les niveaux scolaires, du primaire au lycée et à tous les enfants, indépendamment de leur appartenance sociale.
Nous avons pu bénéficier de soutiens financiers mais aussi techniques pour apprendre les rudiments de la gestion d’une entreprise.
Créer une entreprise sociale diffère peu du schéma entrepreneurial classique. Seul le business model diffère : il s’agit toujours de créer de la richesse, mais le profit est au service d’une cause.
L’entrepreneuriat social est limité par son aspect peu lucratif. Nos activités sont parfois symboliques ou même gratuites pour certains établissements comme les orphelinats, mais c’est une façon gratifiante de créer de la richesse non seulement économique, mais aussi culturelle et sociale.
