Carrière
Comment faire le bon choix d’une formation? : Avis de El Hassan Mihamou, Directeur de Mundiapolis Executive
Du marketing à la finance, en passant par les RH et le management, une multitude de cursus sont proposés. Le seul problème est qu’il n’est pas toujours aisé de différencier les bons des mauvais. Malgré toutes les promesses, il peut arriver que les contenus réels des programmes soient loin de répondre aux attentes des participants.
Malheureusement, il n’existe pas au Maroc un classement des formations comme il se fait à l’étranger. Nos écoles ou nos formations apparaissent dans des classements où très souvent les agences donnent de l’importance, soit à la dimension internationale proposée par les écoles, soit à la dimension recherche et développement ou encore à la dimension employabilité.
Il est clair qu’un institut indépendant doit être créé pour donner plus de crédibilité aux formations qui existent sur la place.
D’un autre côté, la multiplication des formations tient à la simple raison que le monde du travail devient de plus en plus exigeant et par conséquent les écoles et universités ne peuvent plus être en déphasage par rapport à l’environnement professionnel.
La solution réside dans l’innovation et la recherche constante des voies d’amélioration et de perfectionnement, pour proposer des programmes pertinents répondant aux préoccupations d’un marché en constante évolution. Au Maroc, nous constatons qu’il existe une vraie volonté d’avoir une véritable stratégie de formation.
Quant au choix d’un Executive MBA, MBA, master ou licence professionnelle, je pense que le marché est preneur de toutes ces catégories.
Je tiens, à cet égard, à faire la distinction entre les personnes qui décident d’entreprendre une formation pour passer à un nouveau pallier (généralement améliorer leurs conditions matérielles) et celles qui choisissent cette démarche pour exploiter de nouvelles possibilités de carrière.
D’autre part, il est vrai que les individus sont traditionnellement portés sur les filières classiques: ingénierie, marketing, finance…, mais de nouvelles filières font leur apparition et intéressent de plus en plus de personnes. Chez Mundiapolis par exemple, nous comptons lancer un master en droit international des affaires qui sera dispensé en anglais. Le monde des affaires veut aujourd’hui que les gens du domaine juridique soient en mesure de rédiger et de négocier dans une ou plusieurs langues étrangères, notamment en anglais.