Coaching au Maroc : Avis de Samira Raissouni, Présidente de l’association Maroc Coaching

Je pense que le coaching ne souffre pas d’un déficit d’image. Le marché du coaching se développe, le nombre des professionnels praticiens grandit et la pratique commence à s’installer tranquillement mais sûrement dans le langage courant du monde de l’entreprise.

Aujourd’hui, les dirigeants et managers sont convaincus de l’apport du coaching dans le développement de la performance opérationnelle. Le secteur public, les associations, certains partis politiques  font appel au coaching pour développer les compétences de leurs membres.

Le challenge concerne plutôt la partie financière mais quand une entreprise est convaincue, elle trouve les moyens pour accompagner ses équipes. Je pense personnellement que c’est dans des moments de doute, de crise que c’est intéressant d’être accompagné pour mieux gérer les différentes situations complexes auxquels on est confronté aussi bien sur un plan de l’organisation que des individus. Par ailleurs, comme tout métier, il y a les bons, les moins bons et les mauvais coachs. Au niveau de l’association Maroc Coaching, nous accompagnons les personnes pour le choix des coachs en mettant à leur disposition un annuaire des coachs, en les informant qu’il y a lieu de demander au coach son parcours, ses formations, son espace de supervision (c’est un espace où le coach est lui-même suivi par un autre coach plus expérimenté), le cadre déontologique qu’il respecte… L’association est à la disposition de toute personne désireuse de se renseigner sur ce métier, les formations, la liste des coachs qui font partie de l’association. Beaucoup de professionnels se rendent compte de plus en plus que la vraie plus-value du coaching se situe dans sa capacité à recréer un lien relationnel là où c’est nécessaire et utile. Le rôle de l’association est donc de créer dans ce contexte un référentiel professionnel et éthique qui puisse permettre au coaching de se développer de manière sûre, protégée et exigeante.