«Il est difficile pour un non diplômé de bénéficier d’une formation diplômante ou certifiante»

La validation des acquis de l’expérience est un dispositif qui présente plusieurs avantages aussi bien pour les employés que les entreprises. C’est la valorisation des savoirs acquis par le travail ainsi que la reconnaissance du rôle formateur de l’entreprise.
Pour l’individu, elle consiste d’abord à faire le point sur ses compétences, de combler le décalage entre ses compétences et son poste.

Souvent, on réalise que quelque chose manque quelque part au beau milieu d’une carrière, après tant d’années de travail.
L’on a le sentiment d’avoir besoin d’un quelconque atout. 

C’est une démarche qui consiste à accéder à l’apprentissage à tout moment de la vie professionnelle, d’être reconnu, d’être considéré par son entourage et par son milieu professionnel, augmenter son employabilité en interne et en externe, avoir un atout supplémentaire dans la recherche d’emploi…

Pour l’entreprise, cela revient à motiver et valoriser ses employés. De ce fait, ils auront un intérêt renforcé pour le poste occupé. Ils y attacheront une importance supplémentaire.

C’est aussi le fait de faciliter le transfert des savoir-faire, accompagner les mobilités internes, développer l’image de marque de l’entreprise.

C’est un mécanisme qui malheureusement n’est pas encore mis en place au Maroc. Les pays qui l’ont adopté ont un système d’éducation et de management des compétences d’un degré de maturité assez élevé que nous n’avons pas encore atteint.

Aujourd’hui, il est difficile pour un non diplômé de bénéficier d’une formation diplômante ou certifiante. Dans les écoles et universités, il faut au minimum un Bac+2 couplé à quelques années d’expérience pertinentes.