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Affaires

Brasseries du Maroc complète son projet oléicole par une usine de trituration

L’unité traitera 1 500 tonnes d’olives par an.
La société produit déjà  des olives avec 400 hectares de plantations qui deviendront 600.

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Connu depuis 91 ans dans le domaine des sodas et boissons alcoolisées, la société des Brasseries du Maroc (SBS), qui ne produisait plus que de la bière, du vin et de l’eau, depuis la cession de la branche boissons gazeuses en 2003, se diversifie dans l’huile d’olive. Elle a inauguré, mardi 9 novembre, sa première usine de trituration, à Meknès, d’une capacité annuelle de 1 500 tonnes d’olives. Cette unité est la dernière étape de la réalisation d’un projet intégré (production-trituration-commercialisation) lancé en 2006 et qui a porté sur la plantation de 200 ha par année sur une superficie prévue de 600 ha. L’investissement global est de 100 MDH.
La mise en service de cette unité industrielle coïncide avec l’entrée en production des superficies plantées lors des deux premières années. Selon Jean Marie Grosbois, directeur général du groupe, toute la production est destinée à l’exportation. La première «cuvée» sera vendue très certainement en vrac, mais la société prévoit d’installer une ligne d’embouteillage pour augmenter la valeur ajoutée.

Culture en ultra haute densité : 1 666 plants par ha

Abdelilah Talha, ingénieur responsable de l’activité oléicole, explique que la conduite de la culture est menée en ultra haute densité (1 666 plants par hectare). Le rendement escompté est de 20 kg d’huile pour 100 kg d’olives, soit plus que le taux habituel obtenu par la picholine marocaine. La récolte qui doit durer 45 jours pour les 400 ha se fait par une machine spécialement dédiée à cette opération peu exigeante en main-d’œuvre. Une deuxième machine sera nécessaire lors de l’entrée en production du restant de la plantation. Employant 950 salariés au total dans six unités d’embouteillage, la SBS se présente plus aujourd’hui comme «transformateur des produits de la terre». Elle s’est ainsi lancée dans une politique de management environnemental en procédant, entre autres, à la préservation de la nappe phréatique, à la revalorisation des déchets et au suivi des rejets liquides et gazeux des unités industrielles…