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Barclays supprime 5.000 postes à travers le monde
La plupart des employés concernés travaillaient dans des équipes de soutien de back-office, a précisé un porte-parole du groupe bancaire britannique, expliquant cette évolution par « la réduction des niveaux de gestion et l’amélioration des technologies utilisées par le groupe et de ses capacités d’automatisation ».

La banque britannique Barclays a confirmé mardi la suppression de plusieurs milliers d’emplois dans le monde entier en 2023, dans le cadre d’une vaste opération de réduction des coûts.
Quelque 5.000 postes ont été supprimés l’année dernière de l’effectif mondial de l’entreprise qui compte 84.000 personnes, dans le but de « simplifier et de restructurer l’entreprise », a indiqué Barclays dans un communiqué.
Environ un quart des suppressions ont eu lieu au Royaume-Uni, d’après une précision relayée par la BBC.
Un porte-parole du géant bancaire britannique a relevé que Barclays soutenait les employés concernés en leur proposant des formations et des conseils, en fonction de leur lieu d’affectation. Selon lui, la banque a procédé à ces changements afin « d’améliorer le service et d’obtenir des rendements plus élevés ».
La plupart des employés concernés travaillaient dans des équipes de soutien de back-office, a-t-il ajouté, expliquant cette évolution par « la réduction des niveaux de gestion et l’amélioration des technologies utilisées par le groupe et de ses capacités d’automatisation ».
Barclays a rappelé que ces suppressions faisaient partie de ses plans d’amélioration de la rentabilité, annoncés dans ses résultats du troisième trimestre en octobre de l’année dernière.
Toutefois, le nombre total de suppressions est bien plus élevé que les 900 emplois britanniques précédemment annoncés. Il s’agit de la dernière étape de son programme d’économies, qui a déjà entraîné la suppression d’emplois dans ses activités de banque de détail et de banque d’investissement.
La banque a également procédé à près de 200 fermetures d’agences au cours des dernières années, affirmant que seulement 10% des transactions se faisaient désormais en face à face.
