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Aéronautique : 4 milliards de DH d’investissements et 15 000 emplois directs attendus au Midparc

Les pouvoirs publics ont signé six conventions pour accompagner le lancement de la nouvelle zone industrielle. Le premier coup de pioche de l’usine de Bombardier est donné.

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Midparc MohamedVI 2013 10 07

C’est parti. Un peu plus de deux ans après l’entame des travaux, la plateforme industrielle intégrée Midparc, dédiée à l’industrie aéronautique à Nouaceur, est désormais opérationnelle. Le Souverain a en effet inauguré la première tranche de ce projet d’une superficie de 63 ha en début de semaine. L’avionneur canadien Bombardier n’aura pas attendu longtemps pour concrétiser ses promesses d’investissement au Maroc puisque le jour même de l’inauguration de Midparc, le constructeur a lancé les travaux de construction de sa première usine africaine d’aéronefs, laquelle devrait stimuler le développement rapide de la zone. En tout, le Midparc devrait générer des investissements de l’ordre de 4 milliards de DH et près de 15 000 emplois directs.

Pour accélérer la concrétisation de ces projets, l’Etat compte soutenir financièrement les entreprises souhaitant s’y installer. A cet égard, six conventions, dont quatre d’investissement, ont été signées.

Plus d’efforts
sur la formation

Les projets concernent pour l’heure les filières de la maintenance, de la fabrication d’équipements électriques et mécaniques aéronautiques, du traitement de surface et de l’assemblage ainsi que la filière d’ajustage de composants d’aéronefs. Ils devront mobiliser un investissement de plus de 120 MDH et permettront la création de 268 nouveaux emplois directs. Le chiffre d’affaires prévisionnel est évalué à plus de 403 MDH.

Une autre convention signée en ce début de semaine concerne la création d’un fonds d’investissement dont l’objectif est d’accompagner et de financer l’implantation des sociétés étrangères et faciliter l’entrée des entreprises marocaines et les créateurs d’entreprises dans le secteur aéronautique. La Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR) s’y positionne comme un investisseur stratégique.

Et pour répondre aux lacunes des précédentes expériences dans d’autres domaines industriels, les pouvoirs publics ont cette fois-ci mis le paquet sur le volet de la formation. Si jusque-là l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA), inauguré en 2011, a fait ses preuves en fournissant une main-d’œuvre apte à relever le défi, comme se plaisent à le rappeler les responsables de l’institut, il sera désormais soutenu par l’Institut spécialisé dans les métiers de l’aéronautique et de la logistique aéroportuaire que le Souverain a également inauguré cette semaine.