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«Attijariwafa bank met ses capacités et son expertise au service de l’industrie automobile»

Le secteur automobile devra réaliser 100 milliards de DH de chiffre d’affaires à  l’horizon 2020 et créer quelque 90 000 emplois supplémentaires. La banque offre une panoplie de produits et services à  destination des industriels à  des taux et commissions avantageux.

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Hassan bartal 2015 07 10

Attijariwafa bank vient de signer une convention avec Renault, Bpifrance et l’Amica. Quel en est le contexte et la consistance ?  

L’industrie automobile dispose aujourd’hui d’une vision stratégique claire et très ambitieuse. Le secteur constitue dorénavant l’un des moteurs à l’export en se basant sur un écosystème de plus en plus performant. Dans cette nouvelle dynamique industrielle, Attijariwafa bank, avec ses capacités de financement et son expertise dans plusieurs domaines, veut accompagner ce secteur en essor et grand pourvoyeur d’emplois. En signant cette convention, le groupe Attijariwafa bank et Bpifrance vont mettre en place des offres de financement en faveur des opérateurs du secteur automobile en France et au Maroc. En plus, Attijariwafa bank garantira les crédits consentis aux opérateurs dans les deux pays. Aussi, les deux institutions veulent identifier des opérateurs souhaitant répondre conjointement aux appels d’offres du secteur, sous forme de joint-ventures, de prises de participation croisées ou de contrats de sous-traitance. De son côté, le groupe Renault Maroc s’engage, dans le cadre de ce partenariat, à encourager les entreprises françaises et marocaines en privilégiant l’octroi de marchés aux joint-ventures issues d’opérateurs des deux pays. Tandis que l’Amica met en place une structure d’animation chargée de la coordination et de la structuration de l’ensemble des approches pour accompagner les opérateurs de l’écosystème automobile.  

Quel est le potentiel que représente l’industrie automobile en matière de financements ?  

Dans la vision du Plan d’accélération industrielle, le secteur automobile devra réaliser 100 milliards de DH de chiffre d’affaires à l’horizon 2020 et créer quelque 90 000 emplois supplémentaires. Evidemment, cela nécessitera des financements colossaux et un accompagnement à travers tous les produits et services financiers. En réponse, Attijariwafa bank met ses grandes capacités et sa longue expérience accumulée dans l’accompagnement des secteurs dits traditionnels (textile, agroalimentaire, pharmaceutique, IMME…) à la disposition de l’industrie automobile. Il faut souligner que le secteur foisonne d’opportunités d’affaires, et bénéficie de la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes dont l’Amica qui fait un travail très louable pour saisir de manière efficiente toutes les opportunités et en créer de nouvelles.    

Comment cet accompagnement se concrétise pour les industriels prétendant au crédit ?  

D’une part, l’offre de la banque englobe le conseil, l’aide à l’ouverture des marchés et à la recherche des débouchés. D’autre part, la banque propose une liste très fournie de solutions financières spécifiques à ce tissu d’opérateurs. Du financement des investissements grâce aux programmes «Macharii» et au leasing industriel, au financement du cycle d’exploitation (préfinancement des marchés, forfaiting, factoring et confirming) en passant par des crédits spécifiques (financement du crédit TVA, financement des subventions et le fonds de soutien des TPME). Des avantages en matière de taux et de commissions ont été aussi prévus dans les packages en direction des industriels. De plus, la banque, de par son orientation panafricaine, fera bénéficier les opérateurs de son large dispositif en Afrique pour les aider dans la recherche de débouchés, le traitement et la sécurisation des transactions et le développement à l’export…  

En dehors de l’automobile, est-ce que la banque compte étendre ce type d’accompagnement personnalisé à d’autres secteurs industriels ? 

Absolument. La présente convention constitue une première étape. Plus généralement, les autres métiers mondiaux du Maroc ne seront pas en reste. Toutefois, l’engouement pour ces secteurs dynamiques ne doit pas faire de l’ombre aux filières traditionnelles. L’accompagnement de la banque pour ces dernières restera de mise. Il ne faut pas oublier les secteurs traditionnels qui restent porteurs. Attijariwafa bank étant parfaitement en ligne avec l’orientation du plan de soutien financier, institué en 2013 sous l’égide de Bank Al-Maghrib et qui vise à renflouer les entités qui exercent dans ces industries traditionnelles. 

Comment faire pour ne pas exclure les opérateurs les plus petits de cette dynamique ?  

La banque est disposée à prodiguer du conseil et du financement à tous les acteurs, y compris les plus petits. Ces derniers doivent être tirés vers le haut par les champions dans leurs secteurs industriels respectifs. En effet, dans la configuration d’écosystèmes, la nature de la relation grande entreprise et PME revêt une importance particulière. Les opérateurs auront tout à gagner si les liens entre les donneurs d’ordre (GE) et leurs sous-traitants (PME) s’améliorent et vont vers plus d’échange, d’accompagnement et de compréhension. Les premiers se doivent d’aider les seconds et les coacher pour se développer : plus les petits opérateurs grandissent, plus le donneur d’ordre en profitera. Naturellement, si cette relation est bien pensée, cela permettra à des petites structures aujourd’hui de 2e et 3e rang de se développer, contracter de plus en plus de marchés et faire appel au crédit. De manière générale, Attijariwafa bank fait de la qualité de cette relation grandes entreprises-PME un leitmotiv pour l’avenir, aussi bien pour la banque, pour développer son portefeuille, que pour les opérateurs.