Affaires
58% des marocains Préfèrent faire l’entretien de leur voiture chez leur concessionnaire
Sondage effectué en août 2010 auprès de 301 adultes à¢gés de 18 à 59 ans.

Depuis plusieurs années, le marché de l’automobile connaît une forte croissance au Maroc, le cap des 100 000 véhicules vendus annuellement a été franchi. Malgré le tassement de ces deux dernières années, il présente d’importantes perspectives de croissance dans les années à venir. Une offre plus large, plus accessible aussi, une plus grande concentration de la population vers les grands centres urbains, un transport public encore défaillant à plusieurs égards, sont là quelques facteurs qui peuvent expliquer la forte demande dans le secteur automobile. Ainsi, de plus en plus de ménages marocains possèdent une, voire plusieurs voitures. Il s’agit bien sûr d’une dépense importante à l’achat, mais il leur faudra aussi tenir compte des frais d’entretien pour apprécier le coût total que représente cet «investissement».
Chacun sait que le service d’entretien offert par les concessionnaires automobiles répond à des normes précises émanant des fabricants, normes qui doivent être rigoureusement suivies par les concessionnaires agréés : interventions périodiques, opérations particulières effectuées par des mécaniciens qualifiés, utilisation de pièces de rechange d’origine, etc. Ce que l’on ne sait pas toujours, c’est que le respect du calendrier d’entretien, effectué par un concessionnaire agréé, peut être conditionnel à la validité des termes de garantie du fabricant. De prime abord, voilà deux bonnes raisons de privilégier son concessionnaire pour effectuer l’entretien de sa voiture, or la majorité des propriétaires de véhicules faisant partie de notre échantillon, soit 58%, favorise «l’autre garagiste»…
Qui donc favorisera plutôt son concessionnaire ? Les répondants de la classe socioprofessionnelle C1, résidant à Rabat ou Marrakech, sont les plus enclins à le faire. À l’opposé, la classe socioprofessionnelle C2, résidant à Casablanca, seront plutôt portés à confier leur voiture à «l’autre garagiste».
Question de moyens financiers, d’une part, mais aussi d’une plus importante incidence de voitures de seconde main, d’autre part. Le phénomène de la deuxième voiture, achetée de seconde main, et donc souvent hors garantie, pourrait aussi expliquer que «l’autre garagiste» est particulièrement privilégié par les femmes ayant participé à notre sondage : 64% contre 52% pour les hommes.
(*) Sondage réalisé pour le compte de La Vie éco par Synovate Market Research et Drive Dentsu en août 2010.
