Affaires
16 entreprises primées lors des premiers trophées « Goût et saveur du Maroc »
40 entreprises ont présenté leurs produits pour être goûtés en aveugle par un panel de consommateurs. Le label sera arboré pendant une année par les produits primés.
La première édition des trophées «Goût et saveur du Maroc» a eu lieu mardi 8 mars à Casablanca. Sur la quarantaine d’entreprises qui y ont participé, 16 ont été distinguées. Pour Gérard Couvreur, DG d’Agro Press, qui en est l’organisateur, il y a eu trois opérateurs par secteur qui ont marqué un intérêt appuyé, mais ce sont les producteurs d’huile d’olive qui ont été les plus nombreux à présenter leurs produits. Il espère beaucoup plus de candidats pour la deuxième édition, car les entreprises attendaient de voir la première édition pour se décider. D’ailleurs, nombre d’entre elles ont déjà montré un intérêt pour la prochaine. Le principe de ces trophées est fondé sur une appréciation hédonique des consommateurs qui goûtent en aveugle les produits classés selon 13 familles de produits (boulangerie, pâtisserie, plats préparés, produits laitiers, pâtes et couscous, condiments…), avant de les noter. Cette opération a été organisée au Centre technique des industries agroalimentaires (CETIA) de Casablanca où des consommateurs ont été invités à faire la dégustation dans des cabines isolées.
Les produits sont goûtés en aveugle
Selon les organisateurs, la perception humaine est, à ce jour, «la seule et certainement la plus sûre pour interpréter et analyser un goût». Deux éléments sont à prendre en considération pour ces trophées. Il y a d’abord le fait que le consommateur durant cet exercice cesse d’être une cible pour devenir «un récepteur qui acceptera ou refusera un produit». D’un autre côté, les entreprises du secteur agroalimentaire ne sont pas mises directement en compétition puisque aucune marque n’apparaît. C’est le résultat qui importe et les entreprises qui se sont distinguées gagneront à montrer au final que ce sont leurs produits qui ont eu les faveurs du public. Ce qui n’empêche pas un produit arborant le label, dont la validité est d’une durée d’une année, d’en tirer un bénéfice commercial et marketing évident.
