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Affaires

150 MDH pour une confiserie chocolaterie

Bams, la nouvelle société, table sur un chiffre d’affaires de 250 MDH en trois ans.

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L’arrivée sur le marché de Bams, producteur de confiserie et chocolat, n’est pas passée inaperçue. Une grande campagne de communication institutionnelle accompagne, depuis un mois maintenant, le lancement de la production. Les dirigeants sont peu diserts sur le budget qui lui est alloué mais indiquent qu’environ 80% de l’enveloppe publicitaire sont destinés à une campagne produit via la télévision qui démarrera fin octobre. L’autre objectif de cette campagne de communication est de se démarquer de la contrebande qui porte préjudice au secteur. Il est vrai que sur un chiffre d’affaires potentiel global d’un milliard de DH réalisé par le secteur, les pouvoirs publics ont procédé à la saisie de 450 MDH de marchandises frauduleuses rien qu’en 2003. «Cet assainissement est rassurant et permet de travailler dans la sérénité», confie Rabii Jillabi, PDG de la société et par ailleurs ancien DG de la société leader food, passée il y a deux ans dans le giron du groupe Ona.

Elle produira de la confiserie sous la marque Walt Disney

Bams a été créée avec un capital de 35 MDH détenu à hauteur de 60 % par un opérateur marocain. Le reste du tour de table est constitué d’investisseurs français et allemands.
L’unité, installée dans la zone industrielle d’Ain Sebaa, absorbera au total un investissement de 150 MDH, étalé sur trois ans. La première tranche, de l’ordre de 90 MDH, a déjà été réalisée et la production de confiserie (bonbons et sucettes, sous la marque Bami) a démarré depuis un mois. Actuellement, la capacité de production de 100 t/j n’est utilisée qu’à 20%. La montée en charge est prévue pour janvier avec le début de la production de chocolat (marque ChocoBam) et de céréales (CéréBam). Durant ce même mois, l’entreprise sortira de ses chaînes de production des produits de confiserie sous la marque Walt Disney, groupe auquel elle est liée par un contrat de production exclusive pour la région Afrique du Nord.
Les responsables tablent sur un chiffre d’affaires de 250 MDH sur les trois prochaines années et une part de marché de 30 %. Pour ce faire, Bams mise d’abord sur une différenciation produit. «Nous avons une offre très différente de ce que l’on trouve déjà sur le marché et nous innovons en matière d’aromatisation et de packaging», explique Eric Ebbo, qui en est l’administrateur général.
Les prix ne sont pas en reste. Ciblant les enfants des catégories socio-professionnelles B et C, Bams entend ratisser large. Ainsi, il en coûtera entre 0,10 DH et 0,20 DH pour les sucettes (petit format) et les bonbons, pour le chocolat, de 0,20 DH à 1 DH. Les produits Walt Disney seront, eux, commercialisés à 1 DH.
Le marché intérieur absorbera 70 % de la production. Le reste sera exporté vers les pays d’Afrique centrale et d’Europe