Au Royaume
Rentrée parlementaire : les urnes comme vedette
Comme à chaque mi-mandat, le Parlement change de structures. Le président, le bureau de la Chambre, les présidents des commissions et les chefs de groupes parlementaires sont, à nouveau, élus.

Le processus démarre ce vendredi 11 avril. Déjà à la présidence, deux candidats se sont déclarés officiellement. L’un pour l’opposition et l’autre pour la majorité. Les urnes décideront de qui va l’emporter, alors que dans le passé le titulaire de ce poste fait généralement objet de consensus. Les urnes décideront également, pour la première fois, de qui présidera aux destinées du groupe de l’USFP. Ahmed Zaidi, déjà choisi par le groupe, devrait néanmoins passer par la case du vote secret à la commission administrative qui se tient ce 13 avril. Il aura comme challenger une certaine Hasnae Abouzaid, plutôt connue pour ses tribunes acerbes contre le gouvernement, mais qui a pris le soin de ne pas se ranger ni du côté de Lachgar ni de celui de Zaidi. Le RNI a également décidé de recourir au vote au conseil national pour désigner ses représentants au bureau de la Chambre et aux commissions. Pour le chef du groupe, il semble qu’il y ait eu unanimité pour y porter Ouadie Benabdallah pour succéder à Rachid Talbi Alami, candidat à la présidence de la Chambre.
Le PPS et le MP ont choisi de procéder à l’ancienne. Suite à une réunion de la direction du PPS, il a été décidé de maintenir Rachid Roukbane au poste de chef du groupe et Guejmoula Abbi à la tête de la commission de l’enseignement. Le MP confirme Nabil Belkheyat à la tête du groupe, mais change la présidence de la commission des affaires étrangères qui devrait revenir à Fatna El Kihel. Pour les autres partis, il ne devrait pas y avoir de changement. Autre nouveauté : une neuvième commission chargée du contrôle des dépenses de l’Etat, que se disputent l’USFP et l’Istiqlal.
