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Lydec : un investissement de 1.7 milliard DH pour la dépollution de la côte Est de Casablanca

Ce chantier représente le plus grand investissement de Lydec.

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Lydec 2012 04 17

La dépollution de la zone Est du Grand Casablanca nécessite un investissement global de l’ordre de 1,7 milliard de dh par la Lyonnaise des Eaux de Casablanca (Lydec) pour compléter le dispositif de protection des plages de la corniche.

Les ouvrages prévus dans ce chantier, lancé en 2011 et dont les travaux se déroulent en trois tranches pour s’achever en 2014, visent à intercepter les rejets directs existants d’eaux usées situés entre le port de Casablanca et la ville de Mohammedia, les prétraiter et les écouler à travers un émissaire marin, a indiqué, mardi, le directeur des grands projets à Lydec lors d’une visite du site, Hamid El Misbahi.

Ce chantier d’envergure, qui représente le plus grand investissement de Lydec, a pour objectif de préserver l’environnement, l’écosystème cô tier et l’hygiène publique, de protéger la population et le littoral du secteur Est de Casablanca de la pollution liquide due aux rejets d’eaux usées brutes.

Il tend aussi à améliorer le cadre de vie des habitants, à revaloriser et embellir la façade maritime, à répondre aux nouvelles normes de rejet d’eaux usées dans le milieu marin, ainsi qu’à permettre le raccordement des eaux usées des nouvelles zones d’aménagement urbain sur les intercepteurs et éviter les rejets directs en mer, a fait savoir M. El Misbahi.

S’étalant sur une longueur de 24 km, le projet se compose de deux intercepteurs cô tiers de diamètre variant entre 900 mm et 2500 mm, de plusieurs stations de pompage de différentes capacités pouvant aller jusqu’à 3 mètres cube/s, d’une station de prétraitement à Sidi Bernoussi d’une capacité maximale de 11 m3/s munie d’un système de dessablage-dégraissage et d’un émissaire marin de plus de 2 km de longueur et de 20 m de profondeur par rapport au niveau de la mer.

La réalisation de ce projet se fera à travers une technologie de pointe notamment l’utilisation des micro-tunneliers pour le creusement de la galerie de la tranche port, qui est une première au Maroc, a-t-il expliqué, ajoutant que ces appareils automatisés sont placés à la profondeur souhaitée, à l’intérieur des puis d’attaque. Ils creusent les galeries prévues, sans faire des tranchées ouvertes ou mobiliser une équipe au sous-sol pour superviser les travaux de creusement.

Et d’ajouter que cette méthode assure davantage de sécurité, offre un gain de temps indéniable, occasionne moins de gêne aux riverains et usagers de la voie publique et minimise le risque pour les bâtiments adjacents.