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Au Royaume

Londres : L’économie marocaine dévoile ses atouts aux investisseurs étrangers

Les atouts de l’économie marocaine et les opportunités d’affaires offertes au Royaume ont été présentés lundi à  Londres par le ministre des Affaires générales et de la gouvernance, Mohamed Najib Boulif.

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Mohamed Najib Boulif 2013 09 17

Intervenant lors d’une conférence internationale organisée à Londres par la présidence du G8 (Royaume-Uni) dans le cadre du partenariat de Deauville, M. Boulif a fait savoir que le Maroc jouit de la confiance d’un nombre croissant d’investisseurs étrangers grâce à sa stabilité économique, politique et sociale.

En combinant ouverture économique, libéralisation et réformes structurelles, le Maroc a fait preuve de résilience dans une conjoncture internationale difficile, a-t-il dit, affirmant que le Royaume nourrit l’ambition de devenir un modèle régional en matière de développement et un leader dans certains secteurs porteurs de services et de technologie en faisant valoir ses compétences et savoir-faire.

« Lors de la dernière décennie, l’économie marocaine a maintenu un taux de croissance moyenne de 5 pc et devrait afficher cette année un taux variant entre 4,5 % et 5 % », a ajouté le ministre, précisant que l’inflation reste toujours sous contrôle dans le pays.

Après avoir brossé un tableau exhaustif des performances de l’économie marocaine, M. Boulif a mis en avant les grands projets de développement lancés par le Royaume ainsi que les avantages qu’offre le Maroc en tant que plate-forme très attractive pour les investissements étrangers, en quête de croissance.

« Le Maroc dispose aussi d’un cadre institutionnel favorable à l’investissement », a dit le ministre citant à cet égard la commission interministérielle des investissements, présidée par le Premier ministre, la commission nationale de l’environnement des affaires et autres institutions dédiées à l’encouragement de l’investissement et du partenariat public-privé pour l’optimisation des opportunités d’affaires et la création des emplois à la faveur d’un développement soutenu et d’une croissance inclusive.

Pour renforcer davantage la confiance des opérateurs économiques, le Maroc, a dit le ministre, a aussi pris plusieurs mesures en vue de raffermir la bonne gouvernance, la transparence et protéger les droits des investisseurs, la propriété intellectuelle et industrielle, tout en veillant au respect des règles de la concurrence et d’équité.

Les représentants de l’Egypte, Tunisie, Libye, Yémen et Jordanie se sont également succédé à la tribune pour présenter les projets phares d’investissements de leur pays et décliner les mesures prises pour accompagner et encourager les investisseurs estrangers.

Organisée sous le thème : »Les opportunités et les défis à relever par les pays en transition », cette conférence a été marquée par la participation des décideurs et opérateurs économiques des pays les plus industrialisés (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Russie, Royaume-Uni et Etats-Unis), de l’UE et leurs partenaires régionaux (Koweït, Turquie, Qatar, Arabie Saoudite et les EAU).

Des représentants des grandes institutions financières internationales et régionales ont aussi pris part à cette rencontre initiée en partenariat avec la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) et la Banque islamique de développement (BID).

La conférence de Londres se veut une occasion pour dresser le bilan du partenariat de Deauville, lancé lors du Sommet du G8 en 2011 en vue de soutenir la stabilité macroéconomique et accompagner la transition démocratique des pays de l’Afrique du Nord et Moyen-Orient, secoués par le printemps Arabe.

L’initiative du Partenariat de Deauville, soutenue par le G8 et les pays arabes du Golfe, appuie les réformes et projets de développement socioéconomique déclinés par les pays arabes en transition.