Au Royaume
Leila El Andaloussi promet de donner une nouvelle impulsion à l’AFEM
Son programme repose sur six axes stratégiques.

Une nouvelle impulsion, c’est ce que veut donner Leila El Andaloussi à l’Afem. Candidate à la présidence de l’Association des femmes entrepreneurs du Maroc (face à Aicha Amrani Laasri), la membre de l’Ordre des experts comptables veut veiller à la performance de l’entreprenariat féminin. Son programme, elle l’a construit autour de six axes stratégiques. D’abord, Leila Andaloussi souhaite que l’Afem devienne une plateforme pour accompagner et soutenir ses membres. Elle a proposé un accompagnement en fiscalité par le biais d’une vulgarisation des textes et la création d’une commission fiscale mais aussi en gouvernance et en formation. Elle veut également renforcer le rôle de l’Afem en tant que plateforme de Networking et en faire un levier d’opportunités d’affaires. L’idée de Mme El Andaloussi est de connecter les femmes cheffes d’entreprises à travers des voyages d’affaires sponsorisés. «Et pour mettre en place un réseau efficace, l’Afem veut se digitaliser», remarque-t-elle. En effet, le système d’information de l’Afem sera amélioré pour devenir proactif. L’idée est de favoriser des process de gestion rigoureux et efficients. Outre le chantier numérique, l’Afem a aussi besoin d’accroître sa notoriété et son influence dans le Royaume et à l’international. La création d’une 13e région dédiée à la diaspora marocaine est aussi à l’ordre du jour. Elle permettra de fédérer également les entrepreneures marocaines du monde autour de l’Afem. Les 12 régions marocaines ne sont pas écartées. La stratégie de la candidate est aussi de donner une influence et une liberté aux régions pour en faire des pôles d’excellence et des acteurs dans le déploiement de sa stratégie. «Chaque région devra mettre en place un plan d’action autonome. L’Afem jouera le rôle de pôle de coordination régionale», précise-t-elle. Autre chantier : l’incubateur de l’Afem créé en 2006 a été le premier de la région MENA. Elle veut revoir le business modèle des incubateurs pour les rendre accessibles mais aussi accompagner leur développement par des outils financiers efficients.
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