Comment travaillerons-nous demain ?

L’environnement de travail évolue plus vite que jamais. Les employeurs doivent prendre en compte –et gérer– cinq tendances globales afin d’anticiper et de continuer à se développer à l’avenir, et cela indépendamment des zones géographiques ou des secteurs d’activité. La demande des salariés de disposer d’un plus large éventail de choix et de flexibilité ; d’un accès à l’apprentissage en temps réel ; d’une plus grande autonomie ; d’un sentiment de stabilité ; et d’une opportunité de travailler sur des projets ayant pour eux une signification personnelle conduisent la transformation globale de l’environnement de travail. Ces résultats sont issus de l’étude sur l’évolution du travail menée par l’ADP Research Institute, qui s’est intéressée aux tendances de l’évolution du travail auprès de 2 000 personnes dans 13 pays. Plus précisément, l’étude a révélé plusieurs aspects.

Une crainte de la suprématie des technologies sur l’homme

Alors que la plupart des changements de l’environnement de travail sont perçus de manière positive, il persiste une crainte que l’automatisation et les machines intelligentes remplacent le travail effectué par l’homme. 92 % des personnes estiment que la technologie permettra de renforcer les liens spatio-temporels entre les personnes. Cependant, 45 % craignent que l’automatisation, les machines intelligentes et l’intelligence artificielle remplacent les humains pour les travaux répétitifs.

L’ouverture aux changements varie selon les régions du monde

L’ouverture aux changements dans l’environnement du travail varie en fonction des régions. En Asie-Pacifique, où la population est plus jeune, 81% des personnes interrogées sont enthousiastes face à l’avenir et ouvertes au changement, en particulier lorsqu’il s’agit de progrès technologiques. Néanmoins, les Européens restent méfiants quant aux changements dans leur environnement de travail et seulement 59 % des salariés interrogés sont optimistes. Ils craignent notamment que l’évolution constante des fonctions ne requiert l’acquisition de nouvelles compétences.

L’adaptabilité pour s’assurer un emploi permanent

La définition moderne de la sécurité de l’emploi oblige les collaborateurs à s’adapter à différentes fonctions. Par le passé, les personnes définissaient la sécurité de l’emploi comme la permanence de celui-ci. Aujourd’hui, avec les changements dans le monde du travail – en particulier en raison de l’automatisation accrue –, les collaborateurs définissent la sécurité de l’emploi en termes de réseau professionnel avec la possibilité d’utiliser leurs relations pour trouver un emploi différent et avoir une carrière non linéaire. 58% des personnes interrogées estiment également qu’il n’y aura plus d’âge standard de départ à la retraite.

Les jeunes actifs en quête d’un sens dans leur emploi

Les jeunes actifs recherchent un sens dans leur emploi au-delà d’une rémunération avantageuse pour se sentir épanouis. 89% des répondants voudront travailler pour leurs intérêts personnels et sur des projets qui ont un impact sur la société.

La fonction RH doit améliorer le niveau de connexion dans le monde

Les professionnels des ressources humaines ont pris en compte la nécessité de recruter à l’échelle mondiale afin d’embaucher les meilleurs talents, mais ont encore souvent des difficultés avec l’intégration de salariés du monde entier ou de communication entre les équipes à distance. 95 % des salariés interrogés pensent pouvoir prochainement travailler depuis n’importe où dans le monde.

Les employeurs cherchant à rester compétitifs devraient développer un environnement avec plus de liberté et de collaboration, s’occuper des préoccupations des salariés à propos de la sécurité de l’emploi, et proposer des opportunités de travail enrichissantes.

Source : inforh.com