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Afrique : Challenge

Le continent africain recèle un important potentiel de matières premières, ainsi que 60 % des terres arables non exploitées de la planète. Avec près de 5% de croissance, l’Afrique constitue un univers réel d’opportunités.

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Selon les prévisions de la Banque mondiale, cette croissance atteindrait 5,1% en 2017, notamment grâce aux investissements dans les infrastructures. Cela ne manque pas de générer l’intérêt des investisseurs, développeurs et autres opérateurs mondiaux à la recherche de nouvelles opportunités de développement.

Même si les investissements privés dans les infrastructures en Afrique se situent bien en dessous de ceux d’autres régions du monde comme l’Asie ou l’Amérique Latine, l’Afrique est cependant la région où l’investissement dans les infrastructures connaît la croissance la plus rapide.

Le Maroc a vu juste avec sa politique volontariste en se tournant vers le continent africain. C’est une rupture par rapport à la stratégie mise en place depuis l’indépendance et jusqu’à la fin des années 1990, qui se construisait d’abord sur un «bilatéralisme actif». L’enracinement de son tissu entrepreneurial en terre africaine est aujourd’hui remarquable et continue de monter en puissance : 42% des flux d’investissements directs étrangers (IDE) marocains sont destinés à l’Afrique. Notre pays a posé les fondations de sa stratégie à travers ses institutions financières qui contribuent largement à l’inclusion financière et à l’intégration de l’Afrique. Une stratégie déjà baptisée par les médias «soft power», «projection de puissance», ou encore «diplomatie économique».

Dans le sillage des banques, les sociétés publiques et privées ont suivi cette active présence en Afrique, s’appuyant et capitalisant sur leurs étroites relations avec ces institutions financières. De nombreux secteurs, à savoir les télécoms, la promotion immobilière, ou encore minier ou agricole se sont développés avec succès en Afrique.

Cependant,  dans la durée, c’est plus un challenge à relever qu’une simple implantation dans des marchés à opportunités. Car il y a de la concurrence, et des plus rudes. Ce qui impose à nos opérateurs d’être vraiment compétitifs n