Affaires
Le paiement sur internet par carte bancaire possible dès le 20 décembre
Valable pour les cartes off line
Les achats à l’international non encore permis.
Le paiement sur internet par cartes bancaires sera enfin possible. Une phase test a été lancée depuis le 6 décembre, entre les 4 centres monétiques de la place : Interbank, BCP, BMCE et Wafacash. Elle devra déboucher sur le lancement effectif du service à partir du 20 décembre prochain.
Ce projet a été initié par les banques via le GPBM (Groupement professionnel des banques du Maroc) en collaboration avec le CMI (Centre Monétique Interbancaire) et la société Maroc Telecommerce, représentant les entreprises qui commercialisent via le web.
L’objectif du projet est d’encourager le paiement électronique sur le marché local. Plus que le chiffre d’affaires, il s’agit pour les banques d’être à la page par rapport aux nouvelles technologies, explique un banquier. Les problèmes évoqués auparavant, quant au vide juridique de la signature électronique, sont surmontés par un système de conventions qui lient les commerçants et les centres acquéreurs des banques de la place. La BMCI et la BCP, notamment, ont déjà lancé des produits de paiement électronique.
Par ailleurs, il a été convenu, dans le cadre de la commission en charge du suivi du projet, que les cartes admises à ce commerce soient les cartes off line (dotées d’une autorisation périodique, non liées au solde du compte). De plus, les transactions doivent porter uniquement pour des achats effectués exclusivement dans la galerie marchande proposée par Maroc Télécommerce.
Dans une première étape, les échanges se feront entre Interbank et les banques, en attendant que le nouveau Centre monétique interbancaire (CMI) prenne le relais en tant que centre acquéreur. Pour cela, ce dernier devra, tout d’abord, adapter sa solution monétique en vue de l’octroi, par Visa et Mastercard, de la licence acquéreur e-commerce. Enfin, il a été convenu de l’établissement d’un accord entre banques pour le «charge back». Cet accord stipule que dans le cas d’une transaction contestée par le porteur, la banque du commerçant s’engage à régler à la banque émettrice le montant litigieux, en contrepartie d’une déclaration sur l’honneur, dans un délai de 90 jours à partir de la date de réception du fichier de compensation .
Pour dépasser le vide juridique existant, des conventions commerçant/banques seront établies.
