Au Royaume
Plus qu’une question de nom pour le parti des dissidents de l’USFP
Les dissidents de l’USFP organisés dans le cadre du courant réformateur «Ouverture et démocratie» devraient trancher la question de leur avenir politique le 21 février.

En effet, le secrétariat national du courant qui se réunira à cette date, probablement à Casablanca, devrait décider d’un dernier détail. Il s’agit de l’appellation que prendra le futur parti politique que le courant a projeté de lancer. Le nom du parti comportera les deux termes «démocratie» et «socialisme» (même si la social-démocratie n’est plus vraiment à la mode depuis la montée de l’extrême gauche en Europe du Sud), mais il n’est surtout pas question de tomber dans le piège d’un sigle qui rappellerait celui de l’ancien PSD. Quant à l’option d’une migration massive vers l’UNFP avec éventuellement, à la même occasion, une plus grande ouverture sur le reste de la gauche qui devrait rejoindre ce projet, elle a été purement rejetée. Pour ce qui est d’une improbable réconciliation avec la direction de l’USFP, ce n’est plus possible depuis l’épisode de la presse du parti qui s’est soldé par le contrôle du bureau politique et de la commission administrative de la direction de ses deux organes de presse. Une fois le nom annoncé, le nouveau parti ne disposera plus que de six mois pour déposer les candidatures de ses militants aux prochaines élections communales et régionales.
