Culture
Zakaria Boualem : Manuel de survie en territoire «Skizo»
«Notre parole est déconnectée de notre pensée, elle flotte au-dessus de la réalité sans aucune connexion visible. Lorsqu’on nous demande notre avis, la réponse est systématiquement la plus consensuelle – donc la plus conservatrice, et une fois qu’on a fermé la bouche, on peut faire ce qu’on veut….

Extrait :
«Notre parole est déconnectée de notre pensée, elle flotte au-dessus de la réalité sans aucune connexion visible. Lorsqu’on nous demande notre avis, la réponse est systématiquement la plus consensuelle – donc la plus conservatrice, et une fois qu’on a fermé la bouche, on peut faire ce qu’on veut. Les actes ne sont pas importants, ce qui compte c’est ce qu’on dit»
En quelques mots :
Petits tracas de la vie quotidienne, actualité politique, business, média, famille, sport, religion, éducation, justice sociale… le chroniqueur Réda Allali pose chaque semaine dans le magazine TelQuel, sous le nom de Zakaria Boualem, un regard tour à tour critique, provocateur, ironique et affectueux sur le Maroc d’aujourd’hui.
Ce livre est le recueil de ses meilleures chroniques, parues entre 2003 et 2011. Elles coïncident avec une phase de changement radical dans le monde arabe.
L’auteur :
Réda Allali est originaire d’Oujda. Après l’obtention de son baccalauréat au Lycée Lyautey de Casablanca, il suit une formation d’ingénieur électronicien et sort diplômé de l’ENSEEIHT en 1994. Chanteur, guitariste et principal parolier du groupe Hoba Hoba Spirit, référence de la nouvelle scène rock marocaine, il rédige en parallèle des chroniques pour TelQuel, anime l’émission musicale Spoutnik sur Radio Atlantic et commente les matchs sportifs sur Radio Mars.
Ce qu’en pense «La Vie éco» :
Les lecteurs de TelQuel sont souvent d’inconditionnels dévoreurs des pérégrinations de Zakaria Boualem, ce Guercifi passé maître dans l’art de détecter – et de railler délicieusement – les incohérences du Marocain lambda. Ses idées souvent farfelues, rarement grotesques, vous rappellent étrangement certaines de vos considérations, de vos interrogations sur la société marocaine, terre de «contrastes», mais pas ceux qu’on vante dans les brochures touristiques.
«Zakaria Boualem, tentative de classe moyenne avortée dans un pays du Tiers-monde», Réda Allali, Éditions Casa Express, août 2012, 208 pages,
100 DH.
