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Au Royaume

Quand Le Figaro consacre un grand reportage à la métamorphose de la « Ville des lumières » marocaine

« Elle a été capitale culturelle de l’Afrique en 2022, et elle accueillera la Coupe du monde de football en 2030. Son Grand Théâtre est le plus vaste d’Afrique », énumère-t-on dans une chronique du journal français.

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Plus inspirante que jamais, Rabat se transforme et imagine le Maroc de demain, écrit vendredi l’hebdomadaire français « Figaro Magazine » qui dédie un Grand Reportage à la métamorphose de la « Ville des lumières », « terre d’histoire et cœur battant du Maroc ».

« Voici venu le temps de Rabat », souligne d’emblée le magazine qui invite ses lecteurs à la découverte de l’ancienne forteresse antique devenue «Ville des lumières» dans ce reportage publié sur son site web.

« Elle a été capitale culturelle de l’Afrique en 2022, et elle accueillera la Coupe du monde de football en 2030. Son Grand Théâtre est le plus vaste d’Afrique », énumère-t-on notamment dans cette chronique qui se fait écho également des grands chantiers de mise à niveau urbaine entrepris dans le Royaume, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

À celui qui ne connaît pas Rabat, le chroniqueur recommande : « prends la mer et écoute le vent. Rabat est un poème océan, et chacune de ses vagues raconte l’histoire de son pays ».

« Hors des murailles, de larges avenues, une ville trouée de verdure, sous un ciel traversé de cigognes. Rabat respire à pleins poumons », relève le reportage qui suggère notamment une exploration nocturne de la ville, où « au soir d’une lente journée, épargné par le lacis de ruelles blanches » le promeneur peut trouver refuge au cœur d’« un jardin andalou, à peine troublé par le chant d’une fontaine ».

Et d’ajouter que « dans la culture marocaine, l’équilibre entre le soleil, l’eau et l’ombre contribue à l’apaisement des âmes ».

Parmi les nouvelles attractions de la ville, la chronique cite le Grand Théâtre de Rabat, « ou quand l’architecture devient paysage culturel ».

«Depuis peu, au cœur de la vallée du Bouregreg et dans la continuité de la tour Hassan et du mausolée Mohammed-V, s’est posé un vaisseau dont les lignes évoquent les vagues qui lèchent les remparts (à moins que ce ne soit la danse des notes sur leur portée)», décrit-on en présentation de l’infrastructure imaginée par l’architecte irako-britannique Zaha Hadid, pionnière du déconstructivisme, décédée en 2016.

D’autres projets viendront enrichir « bientôt » l’infrastructure culturelle de Rabat, relève le magazine qui cite « le Musée national de l’archéologie et des sciences de la terre, 2,7 hectares avec vue sur le Bouregreg et la Cité des cultures africaines… qui sera reliée au musée Mohammed-VI d’art moderne et contemporain par un tunnel ! »

« Rabat, terre d’histoire et cœur battant du Maroc », commente la publication qui rappelle aussi l’initiative de la ville en 2019 de dédier sa biennale à la femme.

Le reportage retient aussi que le patrimoine historique de Rabat se convertit désormais en « lieu vivant », comme en témoigne l’initiative de la Fondation Hiba au carrefour des cinémas, tout à la fois salle d’art et d’essai, café (accueillant concerts de rock ou événements littéraires) et tiers-lieu (Hiba Lab), « ouverts aux peintres, danseurs ou graffeurs, bref, un incubateur d’énergies créatrices ».

De l’autre côté du Bouregreg, Salé n’est pas en reste de cette dynamique, selon le magazine qui note que la sœur jumelle de la capitale, qualifiée de « the new Rabat », a vu aussi le développement d’initiatives, à l’instar de celles de l’école nationale de cirque Shems’y (ou Cirque du soleil) et et de l’école de jardinage Bouregreg.

« Dix siècles séparent le site archéologique du Chellah du Grand Théâtre. Et cependant, ils coexistent en harmonie, à la façon des peuples qui ont forgé l’histoire du pays. Toutes les civilisations, un jour, ont mis le pied sur cette terre. Voilà ce que raconte la métamorphose de Rabat : nul besoin de s’affranchir ou de réécrire le passé pour bâtir l’avenir. Certains seraient sages de s’en inspirer », conclut la publication.