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Argent

Focus de la semaine du 15/02/2010

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Les bénéfices des sociétés cotées seront en quasi-stagnation en 2010, selon CDG Capital

«Consécutivement au durcissement de la concurrence ou encore à l’impact des reflux de la crise à l’international, la masse bénéficiaire des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca devrait globalement marquer une quasi-stagnation durant la période 2009-2010». C’est là le pronostic livré par les analystes de CDG Capital dans leur dernier annuel boursier. Mais en 2009 déjà, la société de Bourse estimait qu’eu égard aux déficits exceptionnels de Managem et de la Samir en 2008, la masse bénéficiaire devrait enregistrer un bond. A ce titre, une progression de 17% de la masse bénéficiaire au titre de 2009, à 31,2 milliards de DH, est anticipée. Hormis le rebond technique, relatif aux déficits de la Samir et Managem, cette reprise serait soutenue par des éléments exceptionnels, en l’occurrence la réévaluation des titres Wana dans les portefeuilles des groupes Ona et SNI.
En retraitant ces quatre valeurs, la masse bénéficiaire de l’exercice 2009 serait en retrait de 1%, à 26,5 milliards de DH. Pour l’année 2010, les prévisions de CDG Capital tablent sur une masse bénéficiaire de près de 32 milliards de DH, soit une hausse de 2,3% comparativement aux réalisations attendues pour 2009

Les particuliers ne font plus que 20% des transactions à la Bourse de Casablanca

Le CDVM vient de publier la ventilation des volumes de transactions à la Bourse de Casablanca par catégorie d’investisseurs en 2009. Il en ressort que le volume global sur le marché central a baissé de 50% sur l’année et que les institutionnels (personnes morales marocaines et étrangères ainsi que les OPCVM) restent dominants sur ce compartiment avec près de trois quarts des échanges.
La donnée la plus marquante dans ces statistiques concerne les personnes physiques. Les opérations réalisées par ces investisseurs accusent en effet un recul significatif avec une part dans les échanges qui passe de 31% en 2008 à 22% en 2009. Le CDVM explique cette forte baisse par l’absence d’opérations d’introduction en Bourse l’année dernière. Cet élément justifie d’ailleurs la chute de 73% des volumes transitant par le réseau bancaire, généralement très actif lors des introductions.
Pour leur part, les OPCVM ont renforcé leur participation avec une part qui passe de 14% en 2008 à près de 20% en 2009. Quant aux institutionnels étrangers, ils confirment leur présence sur le marché, leur participation ayant passé de 7,5% en 2007 à 15,4% en 2009.
Notons enfin que le volume réalisé par les particuliers est essentiellement orienté à la vente.

L’actif net des OPCVM contractuels se renforce

En un peu plus d’un an d’existence au Maroc, les OPCVM contractuels ont capté un actif net de 630 MDH. Ce total, rapporté à tout l’argent investi dans l’ensemble des catégories d’OPCVM, reste insignifiant : à peine 0,33% de l’actif net global de la gestion collective qui se montait début février à 194 milliards de DH. Rappelons que les OPCVM contractuels portent contractuellement sur un ré´sultat concret exprimé´ en termes de performance et/ou de garantie de capital pour le souscripteur. Trois fonds existent à ce jour sur le marché marocain, gérés par BMCE, Capital Gestion, Gestar et Wafa Gestion, auxquels devraient s’ajouter un 4e fonds en phase de lancement par CFG Marché. Pour les fonds existant depuis au moins un an, il faut enfin noter que les performances sur la durée sont comprises entre 3,64% et 3,94%.