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Nos aéroports pointés du doigt : trop lents !

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A partir du 1er janvier 2004, les aéroports de Casablanca, Rabat et Marrakech verront l’arrivée du nouvel opérateur en handling (manutention), ce qui poussera peut-être l’ONDA et, partant, la RAM à devenir plus rapides dans leurs opérations et donc plus compétitifs. Il était temps. Aujourd’hui, la compétitivité touristique d’un pays se juge aussi à la rapidité de traitement des avions au sol. Ravitaillement, catering, gestion des bagages… le temps doit être minimisé pour réduire les frais que paieront les compagnies aériennes.
Et les pouvoirs publics semblent avoir enfin compris que les 10 millions de touristes ambitionnés ne seront jamais atteints tant que nos aéroports ne sont pas en mesure de répondre aux standards internationaux en la matière. Un exemple ? Les compagnies charters de low-cost (Easyjet, JetBlue…), qui cassent les prix et qui peuvent par conséquent ramener des dizaines de milliers de touristes au Maroc, ne sont pas encore prêtes à le desservir tant que ses aéroports ne répondront pas à leur cahier des charges. Ces compagnies demandent au Maroc que le temps d’immobilisation de leurs avions sur le tarmac soit le plus court possible, ce qui leur permet de redécoller plus vite, donc d’augmenter les fréquences et surtout le chiffre d’affaires. En Europe, le temps standard est de 15 min (pour un avion d’une centaine de places) et tous les bagages doivent être déchargés en 7 minutes. Chez nous cela n’est pas possible. Du moins pas encore.