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Cartes grises: où en est le chantier de dématérialisation des services d’immatriculation?
Actuellement 83% des importateurs de véhicules neufs et 40% des revendeurs utilisent la plateforme électronique de dépôt des dossiers d’immatriculation. Reste à développer une solution pour le paiement électronique des frais d’immatriculation. Le système sera opérationnel dans sa globalité courant 2019

Assiaqa Card, société concessionnaire en charge du programme national des permis de conduire et cartes grise électronique, a fait le point sur l’état d’avancement du chantier de dématérialisation des services d’immatriculation, et ce en marge de la présentation des statistiques du marché automobile en 2018.
Selon les données livrées le 7 janvier par Mouad Benchaaboun, directeur des sites et des systèmes d’information de cette filiale de M2M groupe, le programme est à la «phase de généralisation» chez l’ensemble des importateurs et revendeurs. Benchaaboun a informé qu’actuellement, 83% des importateurs de véhicules neufs et 40% des revendeurs utilisent le système d’information intégré (mis en place en juillet 2018) pour la saisie en ligne des dossiers d’immatriculation, et imprimer le formulaire de dépôt, la notice descriptive et le PV d’homologation depuis le même système.
Etant l’une des requêtes pressantes des professionnels (souffrant du long délai de traitement des demandes), l’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM) a affiché sa satisfaction quant à la cadence d’avancement du chantier. Adil Bennani, président de l’Association, précise quant à lui que le nombre des dossiers instruits à travers cette interface a atteint les 15.000 depuis son démarrage. «La courbe est entrain d’infléchir de manière sérieuse, et nous pourrons intégrer tous les importateurs et revendeurs à ce système dans les deux prochains mois», informe-il.
Cette phase d’adhésion des professionnels bouclée, elle sera suivie de la mise en place du paiement électronique des frais d’immatriculation et de la dématérialisation du processus VO (voitures d’occasions). «La deuxième phase se fera progressivement. Les différents partenaires sont entrain de mettre en place une solution pour le développement du paiement électronique des frais d’immatriculation et autres applications nécessaires», poursuit Bennani en indiquant que «La DGI est déjà prête» et que des simulations ont eu lieu avec le système informatique du ministère de l’équipement et du transport, lesquelles se sont «très bien» déroulées. Selon lui, ce programme sera complètement opérationnel «courant 2019».
