Au Royaume
Impact environnemental : Avito dresse son bilan écologique
Les défis du développement durable sont de plus en plus intégrés dans les stratégies des entreprises. Le site d’annonce, Avito, a publié lundi 16 juillet, via un communiqué, une étude articulée sur l’impact de la consommation des biens d’occasion sur l’environnement.

Baptisée « The second Hand effect » (SHE) et réalisée par la maison-mère du site, Schibsted Group, l’étude révèle qu’en 2017, les utilisateurs de la plateforme ont permis d’économiser l’émission de près de 366 000 tonnes de CO2 au Maroc. « Les nouvelles attentes des consommateurs, conjuguées à la dynamique mondiale de réduction des impacts négatifs de la vie moderne, justifient pleinement que l’on s’oriente vers de nouveaux modèles de consommation », affirme Zakaria Ghassouli, Directeur Général d’Avito, dans le communiqué.
En détail, les chiffres indiquent que la catégorie « Véhicules » est celle qui occasionne la majeure partie des économies de gaz à effet de serre. Soit 327 140 tonnes d’émissions de CO2, 22 064 tonnes de plastique, 25 077 d’acier et 1 682 tonnes d’aluminium. Cela est dû au fait que les voitures et autres véhicules sont des produits complexes et leur production demande beaucoup d’énergie et de matériaux, explique l’étude.
Les achats enregistrés sur les autres rubriques d’Avito (informatique et multimédia, jardin et maison, loisirs et divertissement, vêtement et bien-être) totalisent également des chiffres sensiblement élevés avec 53 942 tonnes d’émissions de CO2, 1 367 tonnes de plastique, 1 100 d’acier et 26 tonnes d’aluminium sauvegardées.
Schibsted, groupe norvégien maison-mère d’Avito, réalise chaque année une étude d’impact environnemental de 10 de ses filiales dans le monde.
L’étude SHE a été initiée en 2013 par la société sœur d’Avito en Suède, Blocket, et a été réalisée depuis dans dix des principaux marchés de Schibsted Group.
Schibsted s’est appuyé vers l’Institut suédois de recherche environnementale (IVL), pour développer la méthode utilisée, indique un communiqué d’Avito.
En raison de la complexité des enjeux, le calcul est basé sur l’hypothèse que chaque produit usagé vendu remplace la production d’un nouveau produit équivalent. En analysant les produits vendus sur le site, l’IVL a calculé la quantité de matériaux nécessaires pour la production des biens considérés, souligne la même source.
