Affaires
L’ANPME décroche 600 MDH pour la mise en Å“uvre de son contrat-programme
Le contrat court sur une période de cinq ans, avec possibilité d’augmenter les fonds en cas de besoin
Il sera signé dans les prochains jours par Salaheddine Mezzouar et Ahmed Chami.
Enfin ! L’Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) signera son contrat-programme avec l’Etat d’ici quelques jours. «La mouture finale est bouclée, ne manquent plus que la signature du ministre de l’économie et des finances et celle de son homologue de l’industrie, du commerce et des nouvelles technologies», confie une source proche du dossier.
Le contrat inclut l’octroi d’un montant de 600 MDH à l’ANPME, courant sur une période de cinq ans. «Nous trouvons que c’est acceptable, compte tenu de la conjoncture actuelle», se réjouit-on auprès de l’agence. L’enveloppe initiale demandée était de 986 MDH. Rappelons que la Loi de finances 2008 avait déjà prévu de consacrer un budget de 100 MDH à l’agence pour financer l’assistance technique et l’accompagnement aux PME.
D’ici 2012, celle-ci devra en échange accompagner au moins 210 entreprises dans le cadre de son programme Imtiaz, qui s’adresse aux structures à fort potentiel de croissance, et 6 300 autres via le programme Moussanada qui concerne la restructuration et la modernisation des PME.
Cette convention tripartite fait partie d’un «accord mère» qui fait l’objet de négociations entre la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Etat depuis plus d’un an. N’ayant pu être entériné avant le changement de gouvernement de septembre dernier, le patronat a dû reprendre les pourparlers avec la nouvelle équipe gouvernementale.
Les ministres impliqués sont Salaheddine Mezouar, de l’économie et des finances, Ahmed Chami, de l’industrie et du commerce, et Nizar Baraka, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des affaires économiques et générales. L’ANPME n’a cependant pas besoin d’attendre que cet accord soit finalisé pour démarrer son travail. «L’agence est déjà opérationnelle et très spécialisée. Le volet qui concerne la CGEM traite davantage de la fiscalité et de la formation auprès des PME», explique la même source.
Depuis quelques semaines, une commission mixte a été mise sur pied, pour faire avancer ce fameux «accord mère». En plus des trois ministres précités, le groupe de travail compte Khalid Benjelloun, président de la commission PME-PMI au sein de la CGEM, Mohamed El Kettani, président d’Attijariwafa bank, et Hammad Kassal, ex-président de l’ancienne fédération de la PME-PMI. Une série de rencontres est prévue au début du mois de mai.
