Carrière
Près de 80 000 postes à pourvoir par les entreprises d’ici à fin 2018
Le besoin prévisionnel national en recrutement s’élève à 79 652 à fin 2018. Près de 70% des besoins de recrutement sont concentrés sur l’axe Casa-Rabat-Tanger.

Ce sont les chiffres annoncés par l’Agence nationale de promotion et de l’emploi des compétences (ANAPEC) à travers son étude de veille prospective sur le marché de l’emploi.
Réalisée auprès d’un échantillon de 6 453 entreprises au niveau national, l’étude fait ressortir que les potentiels recruteurs devront engager plus de 7500 cadres et cadres intermédiaires et quelque 35500 profils qualifiés sans exigence de diplômes.
Par secteur, 45% des postes sont enregistrés dans les secteurs émergents, à savoir l’automobile-l’aéronautique 19%, les TIC et l’offshoring 37%, alors que le besoin en formation à la carte (FCE) est estimé à 10 228 postes, dont 30% pour les entreprises de la région Casablanca-Settat.
Les projets d’investissement génèrent près de 30000 opportunités d’emploi directs à l’horizon 2020. Le secteur du tourisme et restauration accapare 34% de ces opportunités, suivi du secteur automobile (12%) et du textile-habillement (9%).
L’enquête fait ressortir que les projets d’investissement prévus dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima devront générer 18% des opportunités d’emploi nationales. Elle est suivie des régions de Marrakech-Safi et Fès-Meknès avec 15% et 14%.
Les besoins en formation pour les professions libérales reste faibles
L’étude a également ciblé pour la première fois les professions libérales (1 780 entreprises) dont le besoin en ressources humaines qualifiées s’élève à 1 573 offres. La région de Casa-Settat présente 29% des besoins dans cette catégorie.
Les cliniques occupent la première place des corps professionnels offrant le plus d’opportunités d’emploi (27%), suivies des experts comptables et comptables agréés (22%).
De même que le besoin déclaré en FCE par les professions libérales s’élève à 482. Les cliniques, laboratoires et pharmacies accaparent plus de la moitié de ces besoins, suivis des experts comptables (12%).
Par ailleurs, l’étude montre que 43% des difficultés rencontrées par les entreprises relèvent du manque de savoir-faire des candidats. Les soft skills et la pénurie des profils viennent compléter le trio de tête des difficultés rencontrées.
B.M.
